Dans le cadre du projet Maïngo ta Masseka (MtaM), l’Agence Française de Développement (AFD) en collaboration avec Mercy corps et l’ONG Triangle a lancé le lundi 6 novembre la formation technique de 577 jeunes boursiers au lycée professionnel féminin, situé dans le 2e arrondissement de Bangui. La cérémonie a été présidée par la ministre de l’emploi, du travail et de la formation professionnelle Annie Michelle Mouanga,en présence de l’ambassadeur de France en Centrafrique Jean Marc Grosgurin, du directeur de l’AFD et de certains représentants et autorités administratives.

La France s’est engagée à soutenir les efforts de relèvement de la Centrafrique en appuyant l’Etat centrafricain et notamment l’Agence Centrafricaine de la Formation Professionnelle et de l’Emploi (ACFPE), dans le développement d’opportunités économiques pour la jeunesse centrafricaine. Cet engagement trouve une traduction concrète à travers le projet Maïngo ti a Masseka autrement dit de l’espoir pour la jeunesse.

L’objectif dudit projet est de renforcer les opportunités socio-économiques les plus fragilisées, et particulièrement les jeunes et les femmes, par l’amélioration de l’employabilité à Bangui et ses périphéries y compris la ville de Bouar et Mbaïki. Mais aussi la zone sud-est/ouest, et de réduire les activités des groupes armés ou des activités illégales auprès de la jeunesse pour contribuer à la sortie et à la consolidation de la paix.

Pour Annie Michelle Mouanga, ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, cette formation s’inscrit dans la vision du chef de l’État qui vise à renforcer la capacité des jeunes : « Je viens de procéder au lancement officiel du projet Maïngo ti a masseka qui consiste à former des jeunes dans des filières techniques et professionnelles conformément à la vision du chef de l’État avec un objectif de renforcer la capacité et surtout les compétences de la jeunesse en quête du repère. Il s’agit précisément des formations en restauration, en couture, en menuiserie et en coiffure », précise-t-elle.

La formation professionnelle qui vient d’être lancée à l’endroit des jeunes boursiers, sélectionnés par le biais d’un test, s’étend sur une durée de 9 mois. A la fin de la formation, ils bénéficieront d’un appui logistique ou d’un suivi pour leur insertion socioprofessionnelle. Entre-temps, bien avant, les jeunes boursiers ont suivi une préformation de quatre mois en alphabétisation pour une remise à niveau.

Notons que le projet Maïngo ti a Masseka est une initiative de l’AFD et un consortium d’ONG avec Mercy corps  et Triangle qui vise à former et soutenir 15.000 jeunes centrafricains. La durée dudit projet est de quatre ans avec un montant initial de 10 millions d’euros soit six milliards cinq cent millions. Au total 25 centres de formation professionnelle sont identifiés pour renforcer les capacités des jeunes dans le cadre de ce projet.

Belvia Espérance Refeïbona