Les élections partielles se sont déroulées dimanche 23 mai dans les 50 circonscriptions restantes du pays, dans la sérénité et le calme malgré quelques menaces dans la Basse-Kotto et la Ouaka.

Pour ce troisième tour des élections législatives, 50 circonscriptions sont visées sur les 140 sièges que compte l’Assemblée Nationale.

Parmi les 50 circonscriptions, 42 ont voté le second tour des partielles et 8 autres ont connu pour la première fois le vote, depuis les élections groupées du 27 décembre 2020, à cause de la perturbation des groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement  (CPC).

A Bangui, ce sont deux circonscriptions du 3eme arrondissement (2 et 3) qui ont participé au vote. Les résultats dans ces circonscriptions ont été invalidés à cause des irrégularités constatées dans le déroulement des scrutins du 27 décembre 2020.

Dans un communiqué à la mi-journée, le réseau « Arc en ciel » qui observe les élections, a fait état d’un climat pacifique et serein, d’une affluence plutôt faible, de légers retards à l’ouverture, mais rien de grave. Les bureaux de vote sont restés ouverts jusqu’à 16h00, sauf s’ils ont démarré avec du retard, auquel cas, ils sont autorisés à le rattraper.

L’Autorité Nationale des Elections se félicite de la bonne tenue des partielles qui ont eu lieu le 23 mai dans les 50 circonscriptions électorales. « Je voudrais adresser mes vives félicitations à l’ensemble du peuple centrafricain qui a fait un déplacement pour voter. Nous n’avons déploré aucun incident sur l’ensemble des circonscriptions. C’est au début qu’il avait eu des menaces mais cela n’a pas empêché les électeurs d’aller voter », a confié Mathias Barthélémy Morouba au micro des confrères de la Radio Guira FM.

Pour le président de l’ANE, il était encore trop tôt de connaitre le taux de participation mais il estime que les électeurs se sont rendus massivement dans les urnes pour élire leurs représentants à l’Assemblée Nationale.

Pour faciliter le travail de l’ANE, des mesures exceptionnelles ont été prises pour alléger le couvre-feu en vigueur. Mais cela ne concerne que l’ANE et les partenaires d’appui et de déploiement des matériels électoraux.                       

Fridolin Ngoulou