Communiqué de presse n*1-2024 du 16/01/2024

Mes réactions suite à l’échéance de l’Ordonnance de contumace émise le 02 janvier 2024 par la Cour d’appel de Bangui à l’encontre de l’honorable Abdou Karim MECKASSOUA, leader du parti politique d’opposition « Le Chemin de l’Esperance » et ancien Président de l’Assemblée Nationale et suite au Communique de presse du 16 janvier 2024 de Me Nicolas TIANGAYE, son Conseil.

En complément de notre publication du 13 janvier 2024 relative à l’infâme acte de contumace du 02 janvier écoulé, pris à l’encontre de l’honorable Abdou Karim Mekassoua par la Cour d’appel de Bangui, qui contrarie fortement le pouvoir illégitime et illégal en place, nous dénonçons cette mesure exorbitante qui frappe l’ancien Président de l’Assemblée Nationale et actuel leader du parti d’opposition « Le Chemin de l’Esperance ».

Prononcée par une instance judiciaire aux ordres, cette mesure de déchéance de tous ses droits civiques et politiques de citoyen, déclaré « rebelle de la République », à compter du 12 janvier 2024, s’inscrit dans la droite ligne des représailles politiques contre l’opposition démocratique et les autres leaders d’opinion.

Nous ne pouvons que constater et déplorer, une nouvelle fois, la légèreté et les négligences juridiques commises par les Institutions de la République centrafricaine, en l’occurrence judiciaires dans ce cas précis, à l’encontre de ceux qui sont les défenseurs des valeurs de la démocratie, de l’Etat de droit, de la libre expression, tant sur le fond comme l’a si bien développé son Conseil, Me Nicolas Tiangaye, dans son communiqué de presse du 16 janvier 2024 sur les deux recours suspensifs (arguments juridiques imparables), que sur la forme, en ce qui concerne le non-respect de l’orthographe des prénoms et nom (Abdou et non Abdoul pour la faute de nom) de la personnalité visée par cette procédure d’Ordonnance de contumace.

Ce qui en dit long sur le manque de sérieux et l’incompétence juridique notoirement avérés de certains de nos magistrats, après l’erreur sur la date de publication du décret présidentiel illégal (daté du 12/01/2014 au lieu de 12/01/2024) traduisant la volonté de réforme des Institutions de la République centrafricaine pour qu’elles soient désormais « à sa botte ».

Bertin BEA

Grand Ouvrier Vice-président du parti politique centrafricain Kwa Na Kwa (KNK)

Ancien ministre et député de la République centrafricaine

X :@bertin_BEA1 et @KwaNaKwa_RCA