Les multiples crises militaro-politiques que le pays a traversées, le système éducatif centrafricain n’est pas épargné. Des écoles ont été occupée par des forces en conflits, des tables bancs sont détruits, les crépitements des armes n’ont pas favorisé aussi les bonnes conditions d’apprentissage à cela s’ajoute la contractualisation des enseignants avec des formations au rabais, la liste n’est pas exhaustive.

Ces situations sont des facteurs directs de la baisse de niveau de l’éducation en RCA . Depuis plus d’une décennie, la République centrafricaine traverse des moments douloureux de son histoire causant ainsi d’énormes conséquences dans presque tous les domaines. 

Les établissements scolaires publics et privés ne sont pas épargnés. Ces écoles sont parfois occupées par des parties prenantes en conflit qui détruisent les matériels didactiques. Des enseignants qualifiés qui sont affectés dans ces zones en conflit ne se rendent pratiquement pas pour des raisons sécuritaires, donnant occasion aux enseignants non qualifiés de tenter de combler les déficits.

Même si leurs contributions semblent cruciales mais les résultats sur le terrain ne sont pas encourageant. Conscient des conséquences néfastes de cette pratique, le gouvernement centrafricain a décidé de suspendre les activités de ces maitres parents.

Mais certains analystes et experts dans le domaine de l’éducation estiment que le phénomène des réseaux sociaux a aussi un impact négatif dans l’apprentissage des élèves surtout les pays en voie de développement comme la RCA ou le taux d’alphabétisation est moins élevé.

Pour pallier à cette situation, certains partenaires de développement comme la Banque Mondiale, sur proposition du Gouvernement centrafricain a mis en place des reformes comme par exemple l’adoption de la langue Sango dans les établissements scolaires. Selon les spécialistes, la langue maternelle contribue efficacement dans l’apprentissage des enfants à bas âge.

Il est important que, des mécanismes soient mis en place pour un essor dans le domaine de l’éducation.

Même si des efforts sont en train d’être faits dans le domaine de la sécurité, celui est un facteur indispensable pour redonner la confiance aux parents de laisser les enfants fréquenter normalement l’école.

Un accent doit aussi être mis sur la construction des bâtiments en vue de favoriser une bonne condition d’études aux élèves qui s’assoient parfois à même le sol pour apprendre. L’éducation demeure un facteur pour le développement d’un pays.      

Christian Steve Singa