Le travail en bonne intelligence avec la société civile est nécessaire parce que nous avons des ressources qui sont limitées

Lors de sa visite de terrain à Bria, ville située à environ 600 kilomètres au nord-est de Bangui et première étape de sa mission de quatre jours en République centrafricaine, le 25 février 2022, le Secrétaire générale adjoint de l’ONU aux opérations de paix, Jean Pierre Lacroix, a plaidé pour un partenariat et une confiance renforcée avec les autorités nationales et une meilleure collaboration avec la société civile.

«Nous voulons faire plus, d’ailleurs nous travaillons à finaliser le renforcement des capacités de la MINUSCA. Nous avons évidemment besoin d’un partenariat fort et confiant avec les autorités ; c’est le cas ici à Bria », a dit Jean-Pierre Lacroix, répondant à la presse.

Cette visite de terrain du Secrétaire générale adjoint de l’ONU aux opérations de paix a été marquée par des rencontres avec les représentants des communautés, la société civile, les femmes, les jeunes et les groupes socio-professionnels. Rencontres au cours de laquelle il leur a fait passer le message sur le partenariat. Il a aussi inauguré des projets dans le cadre du Programme de réduction de la violence communautaire ainsi que des projets à impact rapide.
Dans son adresse à la presse il a également souligné la nécessité de la confiance dans la collaboration avec les autorités. « Le climat de confiance est fondamental pour que nous puissions travailler avec les autorités pour traiter les problèmes sécuritaires, pour faire en sorte que l’accès aux populations soit plus facile», a-t-il déclaré.

Jean-Pierre Lacroix s’est aussi entretenu avec le préfet de la localité, Thierry Evariste Biginendji et le ministre d’Etat en charge du désarment, démobilisation, réinsertion et réintégration, Jean Wilibiro Sako qui a également fait le déplacement de Bria. Il n’a pas manqué de souligner l’importance de la collaboration avec la société civile.

« Le travail en bonne intelligence avec la société civile est nécessaire parce que nous avons des ressources qui sont limitées. Nous pouvons les maximiser lorsque nous travaillons en bonne intelligence avec les communautés, ce qui est le cas ici ; ça permet de réaliser des projets comme le projet de réduction de violences communautaires », a-t-il ajouté.

La deuxième étape de cette mission est la rencontre avec le Premier ministre Centrafricain, Felix Moloua.

Minusca