Le Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC)  a décidé d’appuyer le gouvernement dans le cadre de l’évaluation nationale des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Une  enveloppe de 20 000 000 f cfa  est octroyée pour ce travail.

Le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra a reçu en audience, le  jeudi 20 mai, Mme Marie-Joseph Bihey Roosalem, cheffe de division linguistique chargée des approvisionnements et passations des marchés au GABAC. L’appui de l’institution sous régionale au gouvernement dans le cadre de l’évaluation nationale des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme était au centre des échanges.

En effet, né de la volonté des chefs d’Etat de la CEMAC d’inscrire la sous-région dans la dynamique internationale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le 14 décembre 2000, le GABAC coordonne, dynamise et évalue les actions entreprises au sein des Etats dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Si l’objet du groupe est la lutte sans merci contre le blanchiment d’argent, elle ne se concentre pas uniquement sur les méthodes illégales de transactions financières ou sur les moyens par lesquels des tiers acquièrent des marchés. Le combat consiste également à suivre les différentes traces, ou sources de financements illégaux qui contribuent à faire émerger la criminalité transfrontalière. Car, le GABAC bien que circonscrit, s’inscrit dans la dynamique internationale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Pour Boniface Yombo, Directeur de l’Agence Nationale d’Investigation Financière ( ANIF) de la RCA, l’évaluation nationale des risques qui est une exigence de la part du GABAC a pour but d’identifier, d’évaluer et de comprendre les risques potentiels ou réels auxquels elle est confrontée en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Il a exprimé sa reconnaissance au GABAC qui a bien voulu appuyer la RCA avec cet appui financier se chiffrant à 20 000 000 F CFA aux fins de mettre en place l’évaluation nationale des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Centrafrique.

Service Com Minfin