Chaque semaine, des cas de violation des droits de l’homme sont enregistrés et rendu public par la Minusca. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire du mercredi 26 janvier, la Minusca a fait observer que le nombre des victimes est stable ainsi que la situation sécuritaire.

Sur la situation des droits de l’homme, Charles Bambara a annoncé que du 18 au 24 janvier, la MINUSCA a documenté 11 abus et violations des droits de l’homme ayant affecté au moins 17 victimes, soulignant que la MINUSCA est en train de vérifier 6 incidents allégués, représentant huit violations des droits de l’homme et du droit humanitaire qui auraient affecté neuf victimes. « Le nombre d’incidents et violations documentés reste stable chaque semaine depuis le début de l’année ; le nombre de victimes confirmées cette semaine semble revenir à un niveau stable, après l’augmentation notée la semaine dernière en raison de deux attaques indiscriminées », a-t-il précisé. 

Pour sa part, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, Major Zouhair El Kandoussi, a affirmé que « Dans la région ouest, la MINUSCA poursuit ses opérations de nettoyage des engins explosifs improvisé et des patrouilles robustes tout en mettant en garde les éléments armés contre toute tentative de violence contre la population. Dans la région centre, environ 53 combattants anti-balaka, ayant dix armes, se sont rendus aux FACA et la MINUSCA suit de près l’évolution de la situation. La situation sécuritaire dans l’est du pays est restée relativement stable », a-t-il déclaré. 

Le porte-parole de la Police de la MINUSCA, la Capitaine Sylvie Agba Mazalo a annoncé que le vendredi 21 janvier, le chef de la composante Police de la MINUSCA, commissaire de police Christophe Bizimungu, a tenu une vidéoconférence avec 101 officiers de police, pour lancer une vaste campagne de prévention de justice populaire et des détentions injustes basées sur des accusations de sorcellerie. « Cette assise, assortie des échanges houleux, a permis au chef UNPOL de donner des orientations sur la conduite des prochaines enquêtes y relatives, ainsi que la possibilité de conseiller les parties nationales impliquées dans la gestion des affaires de sorcellerie pour créer un cadre favorable afin de gérer de telles accusations en conformité avec la loi centrafricaine », a-t-elle indiqué.

Oubangui Médias/Minusca