C’est dans un communiqué de presse rendu public le dimanche dernier que le Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC) pose certaines conditions avant de prendre part aux élections locales qui se pointent à l’horizon.
Au total huit conditions ont été évoquées par des leaders des partis politiques de l’opposition regroupés au sein du BRDC dans un communiqué de presse de trois pages signé par son coordonnateur Me Crépin Mboli-goumba.
Ces conditions sont entre autres, la renonciation du Président Faustin-Archange Touadera au processus du referendum et son projet de troisième mandat, la refonte et la neutralité des membres de l’ANE qui sont censés trancher des contentieux électoraux. Cette position intervient quelques jours après la signature d’un plan de sécurisation de ces élections locales entre le gouvernement et la Minusca.
Dans ce document, des leaders de l’opposition ont donné comme exemple le refus en 2020 de leurs représentants mandatés dans des différents bureaux de votes d’accéder aux procès-verbaux des dernières élections groupées. Ce qui selon eux ne garantit pas la crédibilité des résultats des élections locales en cours.
Pour sa part Albert Yaloké-Mokpem, porte-parole de la présidence a lors d’une conférence de presse indiqué que les élections sont un exercice démocratique permettant à chaque parti politique de mesurer sa capacité de mobilisation : « Tous ceux qui se disent des leaders politiques n’ont plus de base c’est ce qui justifie aujourd’hui toutes ces agitations ».
Signalons que c’est depuis plus de trente ans que la RCA n’a pas organisé les élections locales. Cet exercice démocratique est indispensable pour le développement de la RCA.
Christian-Stève SINGA
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