Accusé d’ « abus sexuels » en cours d’enquête, les Nations-Unies ont annoncé mercredi 15 septembre le retrait du contingent gabonais de la Minusca. Ce bataillon gabonais pourrait être suppléé par le contingent ivoirien dont l’Etat-major « réfléchit » pour « l’envoi d’un contingent de 450 à 650 hommes avant l’été 2022 », a annoncé africaintelligence.fr

Cependant pour son déploiement en Centrafrique, « Abidjan doit, pour convaincre l’ONU, équiper et former rapidement ses troupes », a précisé la même source. 

Le Gabon pas convaincu des accusations de sa troupe et la RCA pas associée à l’enquête de l’ONU :

Cette mise en cause des éléments du contingent de la Minusca préoccupe Libreville qui suit l’enquête de très près. Ce dossier a été au centre des échanges entre le Président F. Archange Touadera et son homologue Ali Bongo lors de sa visite à Libreville, hier 13 octobre 2021. 

Sur cette affaire, le N°1 Centrafricain a révélé que son pays n’a pas été associé à cette enquête. Cependant, « Comme ce sont des faits qui se sont produits en République centrafricaine, nous avons demandé à ce que nous soyons dorénavant impliqués dans les enquêtes qui sont en cours que cela soit du côté des Nations Unies ou du côté gabonais pour en savoir un peu plus. Mais, nous n’étions pas associés dans les faits, les vérifications », a déclaré le Président Touadéra à la presse gabonaise. Il a ajouté que « du côté de la République centrafricaine, nos institutions n’ont pas vraiment eu les éléments d’appréciation, ni une plainte de la part des victimes. C’est pour cela que nous devons poursuivre les investigations puisque c’est quand même des Centrafricains et nous sommes en droit d’en savoir plus afin d’avoir les éléments pour apprécier ».

Junior Max Endjigbongo