L’eau c’est la vie. Ce dicton trouve son plein sens en Centrafrique. La crise militaro-politique qui a secoué le pays a occasionné des situations humanitaires difficiles. Et, les infrastructures d’eau potable qui étaient déjà insuffisantes pour couvrir les besoins de la population avant ces affrontements, ont empiré une situation préoccupante.

A la suite de ces affrontements, les équipes du département Eau et Habitat du CICR ont effectué une mission d’évaluation dans plusieurs localités dont la ville de Damara et constaté que plusieurs points d’eau et de forages étaient en panne. Pour remédier à ce problème, le CICR a envisagé de réparer plus d’une soixantaine de points d’eau dans les localités de Mbaïki, Damara, Bossembélé et Bossemptélé dont 20 à Damara pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable.

« Nous sommes très fiers devant ce geste très important de la part du CICR qui a pensé à nous afin de venir réparer les points d’eau et forages dans notre village. Désormais, nos mamans, nos femmes n’iront plus dans la forêt pour chercher de l’eau des sources qui ne sont même pas traitées », a déclaré François Garnie, un habitant du village Ndara 2 situé à trois kilomètres de Damara route Bogangolo.

Une habitante de ce village exprime sa joie suite aux réparations de ces forages. « Ma joie est immense et je ne sais comment remercier le CICR. Bien avant, nous consommons l’eau des puits ou des sources. Ce qui fait que nos enfants tombent facilement malades par exemple de la diarrhée ou les maux de ventre. Une fois de plus merci au CICR pour cet acte de bienveillance » a témoigné Pulchérie Ouabiro, une habitante du village Ndara 2.

Pour favoriser un accès équitable à l’eau potable, il est important de mettre en place un comité de gestion d’eau qui assurera le suivi et l’entretien de ces forages.  Didas Clotaire Nguizo, ingénieur au département de l’eau et Habitat au CICR et, Marcel Bangofaye, 1er adjoint au maire de Damara, comme un seul homme, exhortent la population à prendre soin de ces forages. Toutefois, selon Didas Clotaire Nguizo, le coût de la réparation d’un forage peut-être estimé à 1 500 000 FCFA. 

Le CICR est une organisation impartiale, neutre et indépendante. Il a pour mission humanitaire de protéger la vie, et la dignité des victimes de conflits armés et autres situations de violence, et de leur porter assistance. Le CICR s’efforce également de prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels.

La réparation et la remise de ces points d’eau se font aussi à Mbaiki, Bossembélé et Bossemptélé.

Rayms Yanguere.