C’est à travers une conférence-débat organisée par le Réseau des Organisations de la Société Civile de Centrafrique pour la Gouvernance et le Développement (ROSCA-G&D) le 27 octobre 2021 que cet ethnologue a exprimé ses convictions par cette thématique : « vivre ensemble, paix et développement à travers la musique traditionnelle centrafricaine : le cas des nzakara et yakoma ».

Plusieurs personnes venant de différentes dénominations ont pris part à cette activité au sein du FATEB à Bangui. Cette occasion a permis au Docteur Migakini Laï Banis d’entretenir les participants sur les bases culturelles, qui selon lui, doivent être conservées comme patrimoine.  C’est le cas de la musique traditionnelle qui est une expression culturelle.

La musique engorgée des vertus de paix et du vivre ensemble. Dans sa thèse, il a pris l’exemple des tribus nzakara et yakoma qui, à travers des musiques traditionnelles transmettent des messages de génération en génération. Ces peuples expriment leur joie ainsi que leur peine à travers des chants. Et par ces chants, on découvre l’humanisme et la cohésion sociale.

Selon Dr wagalkini Laï Banis, maître assistant à l’Université de Bangui, la culture est le fondement de toute société. « Mais chez nous en Centrafrique, elle est délaissée au profit des autres cultures importées qui ne cadrent pas avec nos réalités. C’est ce qui entraîne l’individualisme et enfreint la cohésion sociale », a-t-il fait observer.

Autrement dit, la culture centrafricaine est celle qui prône la cohésion sociale et la paix mais, le grand malheur est le fait que cette culture est négligée et court à sa perte. Il est alors important que les centrafricains s’en rendent compte et s’approprient de leur culture afin de redonner une autre orientation à notre société, à travers la musique traditionnelle pour la paix, le vivre ensemble et développement de la Centrafrique.

Belvia Refeibona