La tension politique qui monte depuis plusieurs mois au sujet du projet de réécriture de la nouvelle constitution, la pression monte aussi sur les professionnelles des médias. Que cela soit du côté du pouvoir tout comme de l’opposition, les professionnels des médias font l’objet de menaces et d’intimidation, comme décrit le Haut Conseil de la Communication (HCC) dans le communique de presse ci-après.
Communique de presse du HCC
Le Haut Conseil d la Communication déplore les menaces, intimidations et pressions dont les medias font l’objet ces derniers temps en République Centrafricaine. Cette attitude compromet dangereusement la fabrique de l’information plurielle et indépendante à laquelle le Peuple Centrafricain a droit .
Par ailleurs , le Haut Conseil de la Communication note avec surprise et préoccupation que des autorités politiques aient intimé l’ordre aux medias de ne pas couvrir certains sujets importants de l’actualité. Cela s’apparente à de la censure qui est proscrite par les dispositions de la loi n°20.027 du 21 décembre, 2020 relative à la liberté de la communication en République Centrafricaine.
En outre, le Haut Conseil de la Communication rappelle que chaque media est libre de choisir n’importe quel sujet qui lui parait important pour l’information du Peuple Centrafricaine, conformément aux principes de la liberté de la presse.
Enfin Le Haut Conseil de la Communication, garant de la liberté de la communication en République Centrafricaine exhorte tous les medias exerçant sur le territoire centrafricain à continuer de traiter tous les sujets , sans exclusive, dans le strict respect de leurs lignes éditoriales et des règles d’ethnique et de déontologie en science de l’information et de la communication. Le Peuple Centrafricain a le droit d’être informé.
Fait à Bangui, le 5 octobre 2022
Pour le Président du Haut Conseil de la Communication
Le Rapporteur Général
Vincent Namrona
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