La population de m’poko bac de la zone de Bimbo 2 se plaigne souvent de la traversée du fleuve suite à un manque de bac qui devait leur assurer la liaison. L’eau a emporté ce bac vers le bas, il y a déjà plusieurs mois.

La population de m’poko dans Bimbo 2 se voit abandonner par les autorités locales. Il y a aujourd’hui plus de 10 mois, le Bac qui est sur le fleuve m’poko est emporté par la crue des eaux. Ce  Bac favorisait la traversée du fleuve aux populations qui viennent de Boeing, Catin, Gbabili, Plateau, Monkonzi-bale et de Guitangola source, qui ont pour activité principale l’agriculture  qu’elles pratiquent de l’autre côté du rive.

Cependant avec l’absence de Bac sur cette fleuve, les populations qui cultivent dans la zone constatent un retard considérable dans leurs travaux champêtres. Nicolas Digbade, un cultivateur exprime son mécontentement : « pour l’instant on souffre, le manque de bac sur le fleuve m’poko, nous cause de retard dans les travaux de culture. Et cette année on n’a pas eu des rendements satisfaisants » a-t-il déploré. Ces  populations courent un risque pendant la traversée du fleuve en pirogue. Car les pirogues ne sont pas vraiment de bonnes pirogues, la poupe et la proue de ces pirogues sont complètement cassées. Les piroguiers ont mis des morceaux de tôles pour empêcher l’eau de pénétrer à l’intérieur des pirogues. « Le risque est grave avec la traversée du fleuve, l’eau reste encore dans son lit. Lors de cette traversée; on porte les enfants moins de 24 mois dans les bras ; les pirogues coulent, pour empêcher cet écoulement les piroguiers sont obligés de souder avec de l’argile »  a expliqué Germaine une cultivatrice.  

En effet, les gens s’assoient sur les côtés de bâbord et de tribord des pirogues, ces pauvres populations paient 50 francs CFA aux piroguiers pour un  aller et retour. Celles qui ont des bagages paient au moins  400 ou 500 francs CFA aux pagayeurs. Quand le Bac était sur le fleuve les gens qui traversaient ne payaient rien. Peut-être ceux qui ont de pousse-pousse pouvaient payer 150 à 200 francs CFA le trafic.

Les gens qui, cultivent de l’autre côté ne sachent à quel Saint se vouer, ils demandent au gouvernement et aux autorités locales de Bimbo 2 de leur ramener le Bac.                                                                         

                                                      Wilfried Bouba