Une trentaine de journalistes ont pris part à une formation sur la traite des personnes, occasion pour leur implication dans la lutte contre traite des personnes en Centrafricaine. Une activité appuyée par l’Organisation Internationale des Migrations (OIM).

Cet atelier vise à outiller les professionnels des médias sur les mécanismes de la prévention de la traite des personnes afin de mobiliser, vulgariser et sensibiliser la population sur les droits humains.

La Centrafrique a ratifié la convention des Nations-Unies contre la criminalisation transnationale organisée et son protocole additionnel en octobre 2006. Une disposition visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants.

En Centrafrique, le gouvernement lance en 2010 une réforme du code pénal afin d’inclure une disposition sur la traite des personnes en son article 150. Pour une infraction de traite de personne, la sanction d’emprisonnement ferme de 5 à 10 ans est prévue.

Le ministre conseiller à la présidence, Josiane Bemakassoui a clôturé jeudi cette session avec les journalistes. Pour elle, le choix de mobiliser les journalistes est une approche de complémentarité et de synergie entre toutes les structures engagées dans la lutte contre le trafic illicite de personnes en République Centrafricaine. « Dans ce contexte, la coopération est essentielle, afin de démanteler les activités criminelles et dangereuses », a-t-elle souligné.

Cette formation  de 48 heures a permis à une trentaine de journalistes d’être édifiés entre autres sur l’introduction à la traite des personnes, la traite des personnes dans un pays en situation de crise et trafic transfrontalier et la réponse à la traite des personnes 4P (Protection Prévention, Poursuite et Partenariat).

Les participants ont émis un vœu de mettre en place une synergie pour pouvoir échanger, traiter et diffuser des informations sur la traite des personnes.

Fridolin Ngoulou