Un nouveau programme est financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel pour encourager la candidature féminine aux prochaines élections. Les experts de Enabel vérifient les conformités des pièces à fournir pour les élections.

La participation massive des femmes aux prochaines élections en Centrafrique est aujourd’hui de plus en plus sollicitée et encouragée via des différents programmes soutenus par l’Union Européenne et mis en œuvre par Enabel.  Cette organisation a mis en place depuis quelques semaines un programme pour la consolidation de la démocratie en Centrafrique.

Du 30 octobre au 09 novembre, Enabel accompagne les femmes centrafricaines candidates ainsi que leurs suppléant.e.s dans la composition des dossiers de candidature pour les prochaines élections.

Une équipe des juristes vérifie la conformité des pièces fournies avant que les dossiers ne soient déposés à l’ANE. Ceci, pour éviter le rejet de leurs dossiers à l’ANE ou l’invalidation par la Cour Constitutionnelle.

Depuis le 30 octobre, 36 dossiers ont été examinés en présence de ces candidates. Cependant à l’ANE, 30 dossiers des femmes sont déjà déposés sur les 250 enregistrés en deux jours.

Même si cette participation reste faible, beaucoup d’autres problèmes entravent la participation massive des femmes aux élections prochaines.

Selon les juristes et analystes de Enabel, parmi les dossiers examinés, les problèmes liés au remplissage du formulaire, le justificatif du paiement de quota de 250.000 FCFA, la qualité des photos ainsi que la conformité des pièces administratives reviennent fréquemment.

D’une manière générale, beaucoup de pesanteurs socioculturelles et le manque des moyens pèsent sur la candidature féminine en Centrafrique.

L’ambassadrice de l’Union européenne Samuela Isopi a rendu visite à ce centre ce mardi 03 novembre pour encourager le travail fait par Enabel ainsi qu’encourager les femmes à déposer massivement leurs candidatures pour les prochaines élections.

De plus en plus, les femmes Centrafricaines s’intéressent à la vie politique, même si leur implication date de très longtemps. Pour les prochaines élections, 46% des femmes se sont inscrites sur la liste électorale.

Fridolin Ngoulou