De nombreux rebelles de la CPC quittent le maquis pour le désarmement volontaire. Ces capitulations sont liées à la pression que le gouvernement maintient depuis des mois sur les groupes armés dont les éléments sont éparpillés dans la nature suite des opérations de contre-offensives coordonnées des forces loyalistes.

La capitulation est la dernière option pour les rebelles, rescapés des contre-offensives du pouvoir de Bangui. Après plusieurs séries de redditions le mois dernier dans le Nord et le Centre, plus de 100 éléments de l’UPC ont volontairement déposé les armes le 20 décembre 2021 0 Alindao, « Ils se sont rendus aux autorités avec comme message essentiel, leur désarmement et leur intégration dans le processus DDRR », a confié une source contactée depuis Alindao.

Les rebelles qui ont opté pour le désarmement volontaire sont pour le moment pris en charge conjointement par les autorités civiles et militaires qui leur ont accordé l’attention conformément aux orientations du gouvernement Dondra. Les capitulations des rebelles en cascade sont le fruit de l’engagement sans faille du gouvernement en faveur de la protection des populations civiles à travers le pays. Elles confirment que la vision et la stratégie du Président de la République en matière de sécurité donnent des résultats satisfaisants. C’est dans ce cadre qu’interpellé le 15 décembre dernier, le Premier Ministre rassurait les élus de la Nation et réaffirmait la fermeté de son gouvernement sur toute question liée à la protection des civils et à l’intégrité du territoire.

La pression militaire et stratégique du gouvernement a déconné de nombreux éléments rebelles de leurs commandements qui n’ont désormais aucun contrôle sur les équipes perdues dans la nature et surtout reconverties pour l’essentiel en coupeurs de route que le gouvernement continue de traquer.

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