Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la paix le 21 septembre de chaque année, l’ONG nationale URU a renforcé les capacités de 150 leaders jeunes y compris certains professionnels des médias sur le concept de l’espace civique. L’activité s’est déroulée du 22 au 23 septembre à la maison des jeunes du 4e arrondissement de Bangui à Boy-Rabe.
Pour une pleine occupation de l’espace civique centrafricain, femmes jeunes et médias ont eu un échange de deux jours à la maison des jeunes du quatrième arrondissement de Bangui. Une initiative d’URU, une ONG nationale qui œuvre pour la promotion du leadership des jeunes et femmes en Centrafrique. Ceci en vue de renforcer la paix à travers le bon usage des libertés définies par la loi mais aussi par le respect des restrictions prévues.
Gérald Jerry, responsable des programmes à l’ONG URU s’en explique : « La journée mondiale de la paix est célébrée cette année autour du thème : « mettre fin au racisme pour bâtir une paix » et le contexte centrafricain est dominé par la question de limitation de certaines libertés fondamentales, réglementant l’espace civique centrafricain. Il est alors important pour nous de réunir différentes associations des jeunes, des femmes, des personnes à mobilité réduite etc. pour discuter des thématiques liées à l’espace civique ».
Étant définit comme un lieu où cadre, réservé au public pour s’exprimer, l’espace civique est méconnu d’un grand nombre de public. C’est ce qu’affirme Vegas Kottro, l’un des participants, ayant pris part à ces échanges : « Ce qui a retenu mon attention pendant cette formation c’est la notion de l’espace civique au sein de la communauté Centrafricaine. Bon nombre des gens ne connaissent pas cette expression. Mais aujourd’hui, grâce à cet atelier, je comprends que l’utilisation des réseaux sociaux que les gens font n’importe comment ne cadre pas au bon usage de l’espace civique centrafricain. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont poussé l’ONG URU à organiser cette rencontre pour édifier les jeunes leaders centrafricains », a témoigné ce dernier.
Quant à Euphrasie Yandoka, présidente de l’association ANAF, c’est un effort à apprécier, si l’ONG URU s’investit dans la paix en Centrafrique. « Si cette ONG a organisé son activité sur le thème bâtir la paix, c’est vraiment appréciable. Sachant que notre pays est en train de traverser un moment que tout le monde sait. Et nous sommes là pour parler de l’espace civique ce n’est pas pour rien, notre pays a besoin des femmes et jeunes pour bâtir la paix en respectant l’espace civique de notre pays ».
À la fin de l’atelier, chaque entité a formulé des recommandations. Ces recommandations seront prises en compte par l’ONG URU dans son cahier de charge de l’agenda 2023 selon le responsable des programmes de cette organisation.
Belvia Espérance Refeïbona
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