C’est avec une satisfaction générale que l’opinion nationale a appris en début du week-end la réintégration du pays à l’ l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) après huit (08) ans de suspension suite au coup d’Etat de 2013.
Ainsi, pays nantis de plus de « 470 indices minéraux » selon www.mines.gouv.cf, ce retour est une opportunité pour la République Centrafricaine (RCA) qui se voit honorer par la communauté internationale pour « sa bonne gouvernance » et la « transparence dans la gestion du secteur ».
A propos, obligation est donc faite au Gouvernement Dondra d’informer les populations sur la répartition des ressources naturelles et aussi de rassurer les partenaires internationaux sur la gestion intelligible des matières premières au niveau du secteur extractif. Dans cette démocratisation de la filière, la société civile qui a contribué à la réintégration de la RCA à l’ITIE devra continuer de jouer pleinement sa mission de « police ».
Elle devra veiller à ce que les profits du secteur extractif soient équitablement repartis afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales. Pareillement, le Gouvernement qui tire une partie de son budget dans l’exploitation de l’or et du diamant ainsi que du bois trouve ici une opportunité pour convaincre les investisseurs à s’intéresser aux mines centrafricaines. L’Initiative relative à la Transparence des Industries Extractives (ITIE) est une norme mondiale, lancée en 2003, visant à promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles.
Elle cherche à renforcer les systèmes gouvernementaux et d’entreprise, à contribuer aux débats publics et à renforcer la confiance. Regorgeant d’immenses richesses naturelles, la République Centrafricaine croupit sous le poids d’une pauvreté et son PIB par habitant est estimé à 525 dollars en 2021. Le retour du pays à l’ITIE coïncide avec la discussion sur le nouveau code minier centrafricain qui fait couler encre et salive.
Junior Max Endjigbongo
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