Le centre de formation professionnelle de Don Bosco, situé dans la commune de Begoua a abrité ce mardi 22 juin la cérémonie du lancement officiel de la rentrée des classes des 577 jeunes boursiers en formation professionnelle. Une initiative de L’Agence Française de Développement (AFD) en collaboration avec les ONGs Mercy corps et Triangle qui appuient le gouvernement dans l’insertion socioprofessionnelle et économique des jeunes pour un développement durable.
Ils sont au total 577 jeunes boursiers à être sélectionnés sur dossier et entretien de motivation pour suivre des formations professionnelles de leur choix dans différents centres professionnels dont 188 sont ceux de Bangui qui bénéficient d’un appui en cette année 2022. La formation technique s’étend sur une durée de 6 à 9 mois. Mais, ils commenceront par une préformation de 4 mois. Les cours d’alphabétisation sont au cœur de ces formations pour une remise à niveau de ces jeunes recrus afin de rehausser leur niveau de connaissance et de la langue pour mieux suivre la formation. Ensuite s’en suivra la formation technique qui débutera au mois d’octobre prochain. À cet effet, les boursiers ont reçu un kit de sacs à dos pour leurs effets de formation.
Pour Denis Vasseur, directeur de l’AFD, il est essentiel pour le Centrafrique d’avoir des jeunes formés qui puissent s’insérer économiquement, créer des activités pour réduire le chômage : « Le sujet essentiel de la République Centrafricaine c’est d’avoir des jeunes formés qui puissent s’insérer économiquement, socialement, créer de l’activité, créer des entreprises. On sait que c’est un sujet de chômage des jeunes donc il y a un besoin de renforcement de compétences au niveau des jeunes centrafricains et centrafricaines », a-t-il justifié.
Toutefois, le projet qui vient d’être lancé prend également en compte l’insertion socioprofessionnelle des jeunes boursiers. À la fin de leur formation, ils seront accompagnés dans l’emploi soit seront soutenus à créer leurs propres activités à travers des micros crédits, a précisé le directeur de l’AFD.
Le projet maïngo ti a masseka est un projet de jumelage de l’AFD et un consortium des ONGs Mercy corps et Triangle qui permet d’appuyer 25 centres de formations sur Bangui, ses périphéries et les villes de l’ouest du pays à savoir Berberati, Carnot, Bouar et Baoro et permet aussi de toucher environ 600 jeunes pour une formation dans différents métiers techniques.
La durée du projet est de 4 ans et vise à toucher jusqu’à 15.000 jeunes. Le montant initial dudit projet est 10M€ soit 6.5 milliards de FCFA.
La cérémonie s’est déroulée sous tutelle du représentant du ministère de travail de l’emploi de la formation professionnelle et de la protection sociale, en présence de plusieurs autorités administratives y compris le maire de la commune de Begoua.
Belvia Espérance Refeibona
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