Après ses études en master à Dakar au Sénégal, le jeune Centrafricain Vianney Rodamy Malinguinza Koisse, ressortissant du lycée technique de Bangui en 2011, a décidé de créer le Cabinet Maling Consulting Service dans son pays d’accueil et ambitionne de s’installer dans son pays ainsi que dans d’autres pays africains.

Maling Consulting Service (MCS) est un Cabinet de Conseil, de Formation et d’accompagnement des entreprises et professionnels dans le domaine des Finances, de comptabilité-Gestion, d’Audit,  du Système de Management de la Qualité selon les normes ISO ainsi que de l’accompagnement des entreprises à la certification aux normes ISO, la Gestion et l’intégration informatique Appliquée des logiciels: de gestion comptable, de la banque, de gestion des ressources humaines, de gestion du stock, de gestion de caisse PVD,  de gestion commercial et Marketing Digital. Ce cabinet organise aussi des formations et séminaires à distance et à présentielles.

Diplômé en Master Banque-Finance-Assurance, spécialité Marché Financier, Vianney Rodamy Malinguinza Koisse a été ensuite Consultant Certifié par International Consulting Canada ( ICC ) en Système de Management de la Qualité ISO 9001 version 2015  (SMQ) et Système de Management de la sécurité Environnementale ISO 14001 version 2015 (SMSE), du Système de Management de la gestion de risque et non-conformité ISO 31000 version  2018 (SMGR)  ainsi que le Système de management de la Gestion d’Audit (SMGA). 

Il a travaillé dans plusieurs entreprises dans le domaine de la Banque à  Dakar,  puis à April Assurance et CSTI  qu’il a pu tenir la comptabilité des grands projets financés par des organismes internationaux partenaires de CSTI comme AGETIP, SONES, PNUD, USAID, PUDC, ONG3D, et PRAPS. C’est fort de cette expérience qu’il sera motivé à créer Maling Consulting Service.

« J’ai créé le Cabinet Maling Consulting Service au Sénégal afin qu’il soit rapidement connu,  vu que c’est ici au Sénégal que j’ai achevé mes études avant de rentrer dans le milieu professionnel. Notre ambition est que MCS prenne une dimension internationale. C’est la raison de son installation ici à Dakar », a-t-il confié à Oubangui Médias.

Pourquoi ne pas installer dans son pays ?

Vianney Rodamy Malinguinza Koisse donne un élément de réponse. « Avant la création de MCS, j’avais discuté avec plusieurs autorités centrafricaines pour un accompagnement technique à la création de ce Cabinet à Bangui, mais, nous n’avions pas été entendus. J’ai décidé alors de m’installer ici au Sénégal », a-t-il expliqué.

Pour ce jeune entrepreneur, le gouvernement centrafricain doit accompagner ceux qui ont des initiatives de création d’emploi, même étant à l’extérieur, afin d’avoir de la crédibilité et de la confiance devant les partenaires. La finalité c’est aider en fin de compte le gouvernement centrafricain dans sa politique extérieure et intérieure de promotion des entrepreneurs. Si ces entreprises et cabinets s’installent en Centrafrique, ceci permettra au retour d’accompagner l’Etat Centrafricain dans la formation en développement de compétence des jeunes diplômés, des entrepreneurs, des professionnels, des entreprises publiques et privées à réduire le taux de chômage pour enfin réduire celui de la pauvreté.

Le promoteur de MCS porte un souhait de voir son pays disposer des produits et service compétitifs sur le marché international, afin de voir amorcer un développement intégral et intégré de ce pays riche mais qui peine à se décoller à cause de plusieurs années de troubles militaro-politiques.

« Ce pays devrait attirer plus d’investisseurs s’il y avait beaucoup d’entreprises locales qui s’ouvrent à l’international. Le gouvernement doit tout faire pour favoriser un climat d’affaire propice, dans lequel sont remplis des grands managers, des chefs d’entreprises qui sont eux-aussi dotés de savoir-faire afin d’influencer les autres. Pour arriver à ce grand challenge, le Centrafricain doit changer sa mentalité, il doit travailler pour la stabilité et le développement économique et social de son pays tout en plaçant l’amour de la patrie au-dessus de tout autre intérêt», a-t-il souhaité.

Ils sont très nombreux, des Centrafricains qui investissent au-delà de leur pays.

Fridolin Ngoulou