Au moins 73 millions de dollars, est le montant octroyé par les Etats Unis pour des assistances alimentaires en RCA.

Une visite guidée a eu lieu ce jeudi 8 décembre dans les locaux du Programme Alimentaire Mondial à Bangui. Celle-ci a pour but de palper du doigt l’appui des États Unis de cette année 2022 dont le montant s’élève à plus 73 millions de dollars.

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) œuvre depuis 1964 au profit des personnes vulnérables. Cette année, parmi les donateurs, les États-Unis ont contribué à plus de 70% des aides avec une addition de 37 millions de dollars. Cet appui a permis au PAM de voler au secours des personnes touchées par les crises socio-économiques en Centrafrique surtout à l’intérieur du pays.

Péguy Pedre, coordonnatrice adjointe du PAM a souligné que, malgré les difficultés liées à la dégradation des voies de communication, le PAM a utilisé des moyens aériens par exemple pour assister les gens à Ouadda-djalé. Celle-ci remercie tous les partenaires et notamment les États Unis pour cette attention particulière pour la RCA. « Cette assistance vise à sauver des gens en situation difficile, surtout dans un contexte où la sécurité alimentaire menace le pays dans ces périodes de Covid-19 et des conflits armés ».

Dans son allocution, Patricia Mahoney Ambassadrice des États Unis a souligné que son pays continue de venir en aide à la République Centrafricaine : « C’est une fierté pour mon pays de sauver des vies à travers des aides alimentaires, permettant d’assister les déplacés et des réfugiés ».

La ministre de l’Action Humanitaire, Virginie Baïkoua a remercié les partenaires au nom du gouvernement pour l’appui multidimensionnel au profit de la RCA.

 La ministre a saisi cette occasion pour plaider auprès du PAM afin d’apporter un appui particulier au développement de l’agriculture locale en vue de contourner les défis liés à la guerre en Ukraine, qui a un impact négatif sur l’économie mondiale en générale et celle de la Centrafrique en particulier.

Il est important aussi de souligner que les dégradations des routes à l’intérieur du pays ne favorisent pas l’accès des humanitaires aux personnes en difficulté.

Christian Steve SINGA