Le conseil d’Administration du processus de Kimberley vient de lever la sanction qui pèse sur l’exportation du diamant Centrafricain. Mais cette levée totale présente encore des exigences.

Un véritable pas de géant après les sanctions qui interdisent l’exportation du diamant brut de la Centrafrique depuis 2013, au lendemain du coup de force de la Seleka qui a renversé le pouvoir de l’ancien président François Bozizé. Depuis 2013, deux embargos ont pesé sur la Centrafrique : L’embargo sur l’exportation du diamant et celui qui pèse sur l’importation des armes, imposé par le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Le ministre coordonnateur de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) Robert Moidokana a annoncé cette levée ce mardi au cours d’un point de presse. Il a souligné par ailleurs que les réserves du processus concernent un certain nombre des préfectures dont les activités des groupes armés impactent encore négativement sur l’exploitation minière.

Du diamant du sang, la Centrafrique passe progressivement en zone verte.

Fridolin Ngoulou