Les derniers affrontements à Bambari dans la Ouaka, ont encore plongé la ville dans un climat humanitaire désastreux. Plusieurs personnes se sont retrouvées dans une infirmité due aux violents affrontements entre les groupes armés et les forces loyalistes. Face à cette situation, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) basé dans la localité a décidé d’apporter un soutien à ces personnes à mobilité réduite.

Les derniers affrontements à Bambari dans la Ouaka, ont encore plongé la ville dans un climat humanitaire désastreux. Plusieurs personnes se sont retrouvées dans une infirmité due aux violents affrontements entre les groupes armés et les forces loyalistes. Face à cette situation, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) basé dans la localité a décidé d’apporter un soutien à ces personnes à mobilité réduite.

Dans un programme expérimental, ces personnes à mobilité réduite ont été ciblées au nombre de 30, toutes victimes des derniers affrontements. Le but est de soutenir leurs actions volontaires afin de les réinsérer dans la société, comme a expliqué le chef de la sous délégation à Bambari.

« Les personnes à mobilité réduite sont très souvent victimes de stigmatisation. Elles ont énormément du mal à trouver leur place dans la société. Elles n’ont pas attendu le CICR pour faire ce qu’elles pouvaient faire afin de retrouver leurs places dans la société. Ce que nous avons à faire, c’est de soutenir leurs volontés », a expliqué Oumarou Rabiou DADDY, chef sous délégation du CICR à Bambari.

Pour lui, ces personnes manquaient des moyens financiers, matériels pour lancer leurs activités mais elles avaient aussi besoin de formation. « Ce que nous avons fait. Nous avons identifié une trentaine pour pouvoir les accompagner avec un soutien numéraire pour qu’elles puissent lancer leurs activités», a-t-il ajouté.

Avant de recevoir ce soutien financier et matériel, les 30 bénéficiaires ont suivi une formation de la part du CICR sur les activités génératrices de revenu (AGR). Asania Sakairi, 39 ans et présidente de l’association des personnes handicapées de la Ouaka s’en sort bien dans ce programme à travers la saponification et la couture. Elle produit 400 morceaux de savons par mois.

« Je suis vraiment contente de ce geste de CICR qui me permet actuellement de bien relancer mes activités génératrices de revenu. Je remercie le CICR s’il peut faire plus pour notre association qui compte plus de 400 handicapés dans la préfecture», a-t-elle témoigné tout en exhortant ses paires à lui emboiter les pas.

Le programme de soutien aux personnes à mobilité réduite à Bambari a été lancé à la fin de l’année dernière comme un programme expérimental.

Par Antony Sibanda