Le terrain de l’école préfectoral de Bimbo a accueilli ce samedi 24 février 2024, la Synergie des Médias Sociaux de Centrafrique, pour les Grands Débats de l’entrepreneuriat féminin.

Après les activités réalisées sur le terrain du lycée d’état des rapides et au lycée professionnel féminin, la Synergie des Médias Sociaux en Centrafrique, constituée de Oubangui Médias, Tubcentro, I YEKE TENE NI, Sango Ti Ndara et Stand News, a clôturé cette première série des Grands Débats sur l’entrepreneuriat féminin sur le terrain l’école préfectorale de Bimbo. Ces activités ont marqué positivement les femmes.

Fridolin Ngoulou coordonnateur de la Synergie des Médias Sociaux en Centrafrique s’est dit satisfait : «Nous sommes très satisfaits puisse qu’on ne s’attendait pas à cette mobilisation. Nous avons juste ciblé juste une trentaine des femmes mais là nous sommes débordés. Vraiment, nous sommes très heureux de cette première série d’activités, les grands débats sur l’entrepreneuriat féminin. Nous allons remonter la voie de celles qui n’ont pas souvent accès aux médias vers les autorités centrafricains parce qu’elles ont fait beaucoup, elles disent qu’elles ne sont pas organiser dans des organisations, elles ne connaissent pas les notions d’entrepreneuriat, elles sont juste dans les petits commerces. Ces femmes souhaitent un accompagnement du gouvernement et des organisations.  Ces femmes ont soif d’apprendre et elles ont soif pour qu’on puisse les aider à voir grand»

«C’est un bilan très positif parce que c’est une première fois que nous lançons une telle activité dans la ville de Bangui. Nous avons commencé dans le 7e arrondissement de Bangui, le lycée professionnel féminin et aujourd’hui nous sommes à l’école préfectoral de Bimbo, vous-même vous avez vu l’engouement des femmes qui vendent au niveau du marché pour venir participer effectivement à cette grande rencontre du débat autour de l’entrepreneuriat féminin», a-t-il ajouté.

Pour lui, les femmes sont à la base de tout développement et dans ce secteur, la majorité des femmes exercent dans l’informel.  C’est aussi un manque à gagner pour l’Etat et cela n’est pas aussi une sécurité pour ces femmes-là.

Ces activités sont organisées pour pousser les femmes à réfléchir autour de l’entrepreneuriat. Au lieu de rester juste à exercer les activités génératrices de revenu, c’est à dire les petits commerces, les femmes peuvent aussi se lancer dans l’entrepreneuriat, créer des petites et moyennes entreprises afin de quitter le  secteur informel au secteur formel et contribuer effectivement au développement économique de notre  pays.

Dorcas Bangui Yabanga