La Minusca réagit suite à des informations qui accusent ses Casques bleus d’abattre un ex-combattant qui veut se désarmer.  Pour elle, « il s’agit d’une rumeur et non d’une information vraie », a déclaré sa porte-parole Florence Marchal, lors de la conférence de presse de la Minusca du mercredi 02 octobre 2024.

La Minusca rejette ces informations alors que dans une vidéo d’une minute qui circule actuellement sur les réseaux sociaux et les groupes Whatsapp, on peut apercevoir un groupe de six ex-combattants où l’un témoigne avoir été chassé par des Casques bleus pendant qu’ils voulaient se rendre pour se désarmer. Dans la vidéo, ce dernier a expliqué comment ces Casques  bleus les ont poursuivi et ont abattu l’un de leurs chefs. Pour se sauver la peau, ils se sont rendus chez les Russes où ils ont été accueillis, soignés et désarmés, a expliqué ce dernier.  

En plus de cette vidéo, d’autres témoins de l’événement ont partagé des photos d’un ex-combattant froidement abattu par un Casque bleu. Cependant, du côté de la mission, elle rejette tous ces éléments de preuves en disant qu’il s’agit d’une compagne de dénigrement. Pour elle, « il s’agit d’une rumeur. Si une personne, un homme, une femme ou un enfant avait trouvé la mort en raison de la Minusca, cette information aurait été apportée au plus haut niveau à la fois des autorités de ce pays et du leadership de la mission. Donc je confirme qu’il s’agit d’une rumeur. Cette information relève de la désinformation, de quelque chose qui n’est pas fondée et qui relève totalement de la désinformation à l’encontre de la mission », a commenté Florence Marchal Porte-parole de la Minusca.

Elle poursuivit en ces termes « des séquences qui circulent sur les réseaux sociaux, vous savez, on voit beaucoup d’articles dans des journaux de la place ou des posts et des vidéos qui sont diffusés sur les médias sociaux qui font dire beaucoup de choses à beaucoup de personnes au sujet de ce que nous faisons, au sujet de ce que font nos Casques bleus. Mais ces propos sont rarement sourcés, étayés et surtout sont vraiment en contradiction avec les témoignages que nous, nous pouvons recueillir au quotidien sur le terrain. Hélas, je pense qu’on est vraiment au cœur de la désinformation qui touche notre mission depuis plusieurs années et qui est une pratique que nous déplorons ».  A affirmé Florence Marchal Porte-parole de la Minusca

C’est pour la énième fois que la Minusca a été accusée pour ces genres de déviances : de complot avec des chefs rebelles, dans les affaires de contrebande d’ivoires etc.                   Déus Gracias Tchémanguéré