Clôture ce jeudi 21 avril 2022 de formation des 150 femmes et membres des organisations de la société civile (OSC), des leaders communautaires et les membres des comités locaux de protection et sécurisation communautaire sur la documentation des incendies, renforcement et l’accès aux mécanismes d’alerte précoce et le développement des stratégies propres de sécurité. Une organisation de Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à l’hôtel Oubangui à Bangui.

En Centrafrique, les défenseuses souffrent elles-mêmes de la précarité de la situation sécuritaire, alors que des attaques envers les acteurs humanitaires et de développement sont fréquemment enregistrées, y compris contre des organisations de femmes activistes. En raison de leur sexe, elles sont plus vulnérables à l’hostilité et aux représailles. Elles deviennent du fait de préjugés sociaux et de la nature patriarcale de société, victimes de violences et de rejet, notamment de la part des leaders locaux, des groupes religieux, des médias et même de la part de leurs proches.

C’est dans ce contexte que ces femmes ont été formées. Une formation à la fin de laquelle des recommandations ont été émises. Euphrasie Nanette Yandoka, présidente de l’ANAF revient sur les points forts : « En tant qu’associations des victimes, nous avons émis beaucoup des recommandations celle qui est très capitale pour moi, c’est la protection des victimes et des témoins ainsi que la demande pour justice équitable» a-t-elle relevé.

Cet atelier de 3 jours a permis aux participants d’acquérir des connaissances pratiques des interactions et complémentarités des systèmes régionaux et internationaux des droits humains. Il s’est achevé par l’élaboration du document de la stratégie de protection communautaire et d’utilisation des mécanismes d’alerte précoce.

Dorcas Bangui Yabanga