Bannir la discrimination et les messages de haine dans les communautés était au centre d’un atelier d’un jour avec une cinquantaine des leaders jeunes des huit arrondissements de Bangui. Une initiative de la division des affaires civiles de la Minusca du bureau de Bangui.

Cet atelier vise à promouvoir au milieu jeune le vivre ensemble et de bannir la discrimination et les discours de haine. Et c’est à l’occasion de la journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre de chaque année. Une journée instaurée par les nations unies pour pousser les gouvernements et États d’œuvrer pour la paix facteur de développement.

Pour Khalil Gbazoua, assistant au service de la section des affaires civiles de la Minusca, cette mission onusienne est là pour accompagner le gouvernement centrafricain dans le processus de la paix en RCA, et plusieurs manifestations ont été organisées par rapport à la journée internationale de la paix : « Aujourd’hui nous avons mobilisé plus de cinquante jeunes pour échanger avec eux sur les questions de discrimination interne dans les associations. Quand dans des organisations des jeunes et qu’ils sont divisés pour des raisons esthétiques, religieuses, ces situations risquent de fragiliser la cohésion sociale tant recherchée par le gouvernement et ses partenaires dont la Minusca », a-t-il justifié

« La jeunesse doit aujourd’hui privilégier l’intérêt général et non être propagateur de la division dans la société. Elle doit prendre conscience de son avenir et favoriser le vivre ensemble », a souligné  Khalil Gbazoua assistant au service de la section des affaires civiles de la Minusca.

Cette sensibilisation intervient dans un contexte où le Conseil national de la jeunesse centrafricaine (CNJ-CA) traverse une crise interne, d’où nécessité aujourd’hui de promouvoir la culture de la paix au sein des associations des jeunes en vue d’amener ceux-ci à avoir une idée sur les méfaits de la discrimination et les discours de haine dans la communauté.

Christian Steve SINGA