Le groupement des plateformes des médias en ligne et des réseaux sociaux, notamment l’Association des Blogueurs Centrafricains (ABCA), le Consortium des Journalistes Centrafricains pour la lutte contre la Désinformation (CJCLD) et l’Association des Fact-checkers de Centrafrique (AFC), renforce du 14 au 15 juin 2021 les capacités des Rédacteurs en chef, des blogueurs et des membres de la société civile, sur la méthodologie et l’utilisation des outils du fact-checking, ainsi que la lutte contre la désinformation, les fausses rumeurs et les fausses informations.

Les trois plateformes de lutte contre la désinformation (ABCA, AFC, CJCLD) développement aujourd’hui des programmes différents pour réduire les effets des désinformations et des fausses nouvelles dans le pays, alors que ces phénomènes prennent de l’ampleur.  Une synergie se crée entre ces trois organisations ainsi que la société civile pour mutualiser les efforts afin de faire face à ce fléau qui affecte la Centrafrique.

« La société civile et les nouveaux médias (réseaux sociaux) ; l’autorégulation et engagement sociale de la société civile à l’ère du numérique ; le piège de la désinformation et du discours dans une société démocratique  et les cadres juridiques nationaux (la nouvelle loi sur la liberté de communication en Centrafrique) », sont alors les principales thématiques à développer dans cette session de sensibilisation.

Cette activité qui bénéficie du soutien de la Minusca vise à contribuer d’une manière efficace à sensibiliser les bénéficiaires sur des atouts de l’usage des informations numériques mais aussi de comprendre la nécessité d’éviter  des pièges de la désinformation.

Aujourd’hui, la société civile est au cœur de tous les débats sociaux, politiques et économiques. Et le moyen le plus usuel pour elle de communiquer est évidemment de passer par les réseaux sociaux et les médias en ligne. C’est dans ce contexte  que ce groupe de pression bénéficie d’un renforcement des capacités quant à l’usage des nouveaux médias, afin de leur permettre de se rendre à l’évidence des atouts de ces outils et les pièges de la désinformation et des discours de haine distillés sur les réseaux sociaux ainsi que les médias en ligne.

Cet atelier reste et demeure une opportunité d’échanges, du donner et de recevoir. Les rédacteurs en chef des organes invités partagent leurs expertises au-delà des différentes thématiques prévues durant les deux jours.

Fridolin Ngoulou