Plus de vingt personne venues des organisations féminines et des défenseuses des droits de l’homme, ont pris part à un atelier de deux jours organisé par l’ONU Femmes en partenariat avec l’ICASESSE à Bangui dans le but de soutenir la mise en œuvre de la thématique de la célébration des 16 jours d’activisme de cette année qui est « Tous unis ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ! » .

Les objectifs de cet atelier visent les questions de genre qui sont ou ne sont pas reflétées dans les statistiques officielles et pourquoi les données sur le genre sont si importantes pour soutenir le développement durable et l’égalité entre les hommes et les femmes.

« Nous aurons à discuter avec les participants sur la statistique de genre qui nous permet de refléter la réalité de la vie des hommes et des femmes et regarder la différence entre phénomènes que l’on utilise pour avoir des pistes, pour les stratégies et programmes qui vont nous permettre de combler les écarts d’inégalités entre les hommes et les femmes. Cette formation s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme parce qu’il y a une grosse partie qui est un attrait sur la violence faite aux femmes qui sont des statistiques généralement peu documentées, difficile à collecter, émotionnellement très forte qui nous permettra d’avoir une meilleure idée des situations de la violence sexuelle, psychologique et physique en Centrafrique », a expliqué Michka Seroussi de l’ONUSIDA.

Elle a poursuivi en disant qu’à la fin de cet atelier,  le souhait est que les participants aient une meilleure connaissance des statistiques de genre et qu’ils soient capables d’élaborer des notes de plaidoyer en se basant sur des données probantes.

La campagne annuelle internationale « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » démarre le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et prend fin le 10 décembre, qui marque la Journée des droits humains. 

La campagne a été lancée par des activistes lors de l’inauguration de l’Institut international pour le leadership des femmes en 1991. Chaque année, c’est le Centre pour le leadership mondial des femmes qui en assure la coordination. Cette campagne offre aux personnes et aux organisations du monde entier une stratégie de mobilisation appelant à la prévention et à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles.

Milca Bissidi