Tout se passe bien ce dimanche 30 juillet 2023 dans les 11 centres de votes du 7e et 9e arrondissement de Bangui. Aucun incident majeur n’est enregistré dans les différents bureaux de votes que l’équipe du journal Oubangui Médias a sillonnée dans ces deux arrondissements.

Convoqué ce 30 juillet 2023 par un décret présidentiel, les centrafricains qui ont l’âge se sont prononcés effectivement sur le projet de la nouvelle constitution soumis par le gouvernement centrafricain. Conformément aux dispositions du code électoral et de la loi sur les procédures référendaires, le vote doit avoir lieu deux jours après la campagne.

Tôt dans la matinée de ce dimanche, une équipe de l’Oubangui Médias s’est rendue dans le 7e et 9e arrondissement de Bangui. Ici, les bureaux de vote sont ouverts à 6h30 et 6h45 dans certains bureaux de vote.

A cette heure précise, l’engouement n’était pas dense puisque certains électeurs avaient choisi d’aller d’abord à l’église avant de remplir leur devoir civique. Et c’est à partir de 10heure en allant que l’on a noté des longues queues devant certains bureaux de vote du lycée d’Etat des rapides et à l’école mixte de la Colomb.

Plusieurs cas d’omissions ont été enregistrés surtout à l’école maternelle de Ngaragba. Cette situation n’arrange pas certains électeurs qui sont obligés de retourner chez eux, mécontents.

Antoinette qui s’est fait enregistrer dans ce centre était venue avec sa carte d’électeur mais n’a pas trouvé son nom. Elle était obligée de rentrer chez elle.

Notons que dans la matinée de ce dimanche, dans certains bureaux de vote notamment au quartier Yakandja toujours dans le 7e arrondissement de Bangui, le nombre des inscrits dépasse le nombre des bulletins disponibles mais ce problème a été résolu à partir de 13h lorsque nous avons alerté sur cette situation sur le site de l’Oubangui Médias.

Tout ce que l’on peut dire est qu’à partir de midi, les centres sont presque désertiques. Du lycée d’Etat des rapides en passant par la mairie du 7e pour atteindre les centres de la maternelle et celui de l’école Ngaragba, le constat est presque identique. Les devantures des bureaux de votes sont presque vides après un engouement constaté entre 10 à 12 heures. Certains agents de l’Autorité nationale des élections (ANE) sont pratiquement dehors pour prendre de l’air.

Même si certains observateurs nationaux et des agents de la Cour constitutionnelle ont fait le tour de certains centres, l’on note seulement la présence des observateurs électoraux du MCU et de l’Observatoire National des Elections.

Christian Steve SINGA