La République centrafricaine secouée par de nombreuses crises militaro-politique cherche aussi par tous les moyens sortir de cette malheureuse situation. SI certains proposent la voix de force ou encore le dialogue comme solution à ces crises, d’autres mettent l’accent sur la question du désarment des combattants. C’est dans cette lancée qu’il a été mis en place le Programme national de désarment, démobilisation, réintégration et rapatriement (PNDDRR).              

Ce programme financé par la Banque mondiale a réalisé beaucoup des activités qui sont certes relayées par son service de communication. Les activités menées par ce service consistent à informer le public centrafricain, organiser des sensibilisations des masses et accompagner l’équipe du PNDDRR sur le terrain.

Mais, selon les observations et les constats, il résulte que la tâche est immense et le chargé de communication seul du PNDDRR n’arrive pas à accomplir toutes les missions. Pour se faire, la cellule de communication a bien voulu faciliter les choses et proposant la mise en place d’un réseau des journalistes du secteur public et privé pour l’accompagner afin d’élargir le système de la communication dudit programme.

C’est ainsi que le coordonnateur général de l’Unité d’Exécution du PNDDRR a organisé le mardi 12 octobre au bureau dudit programme à Bangui, une réunion avec des journalistes.

Au total, 15 médias nationaux dont six (06) radios, deux (02) télévisions et six (06) presses écrites et en ligne ont pris à cette rencontre. Et, lors de ladite réunion, Jules Gauthier Ngbapo, chargé de la communication du PNDDRR a fait une présentation sur l’ensemble du programme : « Je souhaite saisir cette occasion afin de faire comprendre l’organisation, le fonctionnement, le rôle et  les objectifs du PNDDR aux confrères journalistes. Cela va les permettre de bien écrire leurs papiers quand ils vont à la couverture médiatique d’une activité organisée par ledit programme », a-t-il souligné. 

En outre de cette présentation, l’assemblée a finalement mis en place le Réseau des Journalistes centrafricains pour le DDRR en abrégé RJCDDRR. Le réseau dispose d’un bureau composé de manière suivante :

Président Armando Yanguendji, journaliste et producteur de l’émission Patara à radio Ndeke Luka

Rapporteur général : Askin Bamako, rédacteur en chef du journal Le Démocrate

Chargée de programme et de discipline : Joceline Goudidenango, journaliste-productrice à radio Lengo Songö.

« Le travail que vous allez faire avec nous, c’est d’abord accompagner les opérations DDRR qui seront effectuer sur le terrain. Il y a aussi le Projet de réintégration des ex-combattants (PREC) financé par la Banque mondiale. Il s’agit là de vulgariser les informations sur ces différentes activités. Vous suivrez également les ex-combattants afin de parler de leur situation avec le désarment. Cela sous-entends que nous aurons beaucoup de chose à faire ensemble », a lancé Samuel Touatena, coordonnateur général de l’Unité d’Exécution du PNDDR.

A en croire ce dernier, le gouvernement centrafricain est en train de mobiliser des efforts avec l’appui des partenaires pour arriver à la dissolution totale et définitive des groupes armés en Centrafrique.

La mission est difficile avec le contexte dans lequel le pays vit en ce moment. Mais, la détermination des autorités nationales, de la communauté internationale et le patriotisme des centrafricains pourront favoriser la réussite de cette mission.

Brice Ledoux Saramalet