Adam Mounira est diplômée en Sécurité et Sauvetage à l’Institut de Formation Personnelle Navigant Commercial (IFPNC), à Dakar au Sénégal. Ayant aussi étudié en Sûreté Aéroportuaire, Sécurité Aérienne et Secourisme, elle est entrepreneure Centrafricaine, PDG de Black Diamond Business Center, Directrice d’Exploitation du groupe Quenn P et Présidente de l’Association des Femmes Centrafricaines Prestataires de Services (AFCAPS), membre de la Fédération des Associations des Femmes Entrepreneures de Centrafrique (FAFECA). Elle a accepté de se livrer à l’Oubangui Médias.

Oubangui Médias : Adam Mounira bonjour. Vous êtes présidente d’une agence de prestation de services, conseil vestimentaire, Habits de dote, mariage, anniversaire etc.. Papeterie, restauration. Qu’est-ce qui vous a motivé à créer cette agence ?

Adam Mounira : Bonjour monsieur le journaliste. Ma motivation à entreprendre  a commencé depuis mon jeune âge. J’ai toujours trouvé mieux à mon goût de chercher par moi-même mon argent. En effet, cette mentalité m’a été inculquée par ma mère qui elle à l’époque, s’évertuait toute seule et sans arrêt pour prendre soins de ses enfants. C’est auprès d’elle que pris le gout d’entreprendre et malgré les études j’ai commencé pour finir aujourd’hui femme entrepreneure. Je me suis lancée véritablement dans cette activité il y a deux ans aujourd’hui.

Oubangui Médias : Vous en tant que femme et entrepreneure, pensez-vous que c’est facile de joindre la vie de famille et le travail ?

Adam Mounira : Rien n’est facile dans la vie. De toute façon, le plus important est de savoir s’organiser, planifier de manière à être disponible pour assumer ses tâches professionnelles et familiales.

Oubangui Médias : Ce secteur de prestation de service intéresse aussi beaucoup d’entrepreneures y compris des étrangers qui sont là dans le pays. Comment faites-vous pour vous en sortir ?

Adam Mounira : Oui,  il y’a toujours des hauts et des bas dans ce milieu mais comme le dit mes parents musulman hallamdulilah, il ne faut juste pas baisser les bras, quand on se heurte à un mur on se relève et on recommence jusqu’à ce que ça marche. C’est ça le secrets.

Oubangui Médias : Dites-nous quels sont vos défis actuellement ?

Adam Mounira : En termes de défis, je n’en vois pas un de si spécifique à part quelques contraintes liées à la réalité de notre pays mais c’est la volonté qui détermine le rendu du travail.

Oubangui Médias : En tant qu’entrepreneure et membre de la FAFECA, quel est l’apport de la FAFECA dans votre entreprise ?

Adam Mounira : La FAFECA a joué un rôle spécial dans mon entreprise et je crois qu’elle continuera à jouer ce rôle. Elle nous a aidés à nous structurer, à avoir de la visibilité et surtout à être concret dans nos actions. Pas de discours pour le discours. Nous devons beaucoup plus travailler pour le relèvement de la femme.

Oubangui Médias : Comment voyez-vous l’avenir de l’entrepreneuriat féminin dans notre pays.

Adam Mounira : Honnêtement, je vois un avenir très prometteur de l’entrepreneuriat féminin. Nous sommes dans des périodes de formation et pour ce qu’il en résulte actuellement, c’est très positif. La femme va faire changer beaucoup de chose dans ce pays.

Oubangui Médias : Adam Mounira : nous vous remercions

Adam Mounira : C’est à moi de vous remercier.

Interview réalisée par Fridolin Ngoulou