En prélude à la fête de noël, 250 enfants ont reçu le dimanche 18 décembre 2022 des jouets. Un don de l’Action Solidarité Centrafrique qui vise à redonner du sourire à ces enfants qui vivent dans une situation de détresse. La remise a lieu au restaurent-bar MC au centre-ville.

Pour arracher du sourire aux enfants, Action Solidarité Centrafrique  organise une fête de noël à l’endroit de 250 enfants démunis à Bangui. Bien avant la distribution des jouets composés de : ballons, voitures, poupées ; guitares etc.  Aux enfants des deux sexes opposés dont l’âge varie de deux à douze ans, ladite association a pris le soin de leur donner à manger de la sauce tomate aux poulets avec du riz et des jus. Apres être régalés du riz, au son de la musique douce, les enfants passent à tour de rôle récupérer chacun un paquet rempli de cadeau.

Laurette Diane Djeukam, présidente de l’ASCA précise : « la motivation première est de redonner le sourire aux enfants démunis. Vous savez un enfant n’a pas besoin de grand-chose pour s’épanouir mais juste  un jouet, des jeux et de l’amour. Aujourd’hui, ASCA est venue redonner ce sourire aux enfants pour se souvenir de notre enfance. Etant enfant, on nous donnait des petits jouets et on était très contente. C’est ainsi que ASCA a décidé depuis un certain temps de faire un arbre de noël depuis 2022 ».

Les enfants ont été identifiés dans tous les arrondissements de Bangui par l’appui des chefs de quartier et certains points de focaux d’ASCA selon la présidente.

Adonis, un petit bonhomme de 6 ans est très content d’avoir reçu le cadeau et exprime sa gratitude à l’Action solidaire : « je suis très content de cette journée car je me suis bien amusé avec mes paires, je suis aussi heureux parce que j’ai reçu un jouet de voiture. Je remercie Action Solidaire pour ce geste envers nous les enfants ».

Pour Edith Douzima, marraine de l’ASCA les conditions étaient difficiles cette année avec la crise que traverse la RCA mais si le don est effectif, elle se réjouie et espère que dans l’avenir les choses vont beaucoup s’améliorer : «Nous sommes à notre 3e édition et à chaque année les choses changent. Mais nous espérons que nous allons de l’avant. Nous avons pensé que les enfants de cette époque ont le droit de vivre ce que nous avons aussi vécu quand nous étions enfants. Parce que voyez-vous aujourd’hui, des enfants vivent dans une certaine précarité. Les enfants n’ont pas accès à tout ce dont nous avons accès quand nous étions enfants. Et l’on dit toujours que le bonheur lorsqu’il est partagé est le vrai bonheur sinon vous ne pouvez pas prétendre être heureux ».

« Les enfants sont comme on le dit,  l’avenir de demain et aujourd’hui, si on ne prend pas garde, on ne fait pas en sorte que ces enfants puissent vivre heureux au moins une seule fois dans l’année et bien nous ne savons pas ce qu’ils vont devenir demain. Nous ne prétendons pas venir en aide à tous les enfants du pays, mais il faut commencer par un petit groupe ; nous avons pensé qu’il était impossible d’organiser un arbre de noël cette année par rapport à tout ce que notre pays a enduré ces derniers mois mais comme nous avons tenu à le faire, on l’a fait. Nous allons commencer à nous organiser pour mieux préparer l’année prochaine », a-t-elle précisé.

Belvia Espérance Refeibona