Les habitants de la sous-préfecture de Bamingui dans la préfecture de Bamingui Bangoran étaient dans l’angoisse par rapport à la nouvelle de leurs parents décédés dans un accident routier et mortel survenu dans les après-midi du jeudi 12 janvier dernier aux environs de 16 heures sur le tronçon Bamingui- Ndele à 7 Km de Bamingui.

Depuis jeudi dernier, toute la ville de Bamingui est en deuil car beaucoup ont perdu leurs proches, parents, amis et connaissances dans cet accident où certains cadavres en état de décomposition sont enterrés le même jour et les autres corps sans vie que le lendemain.

Un survivant joint au téléphone par l’Oubangui Médias se dit être reconnaissant envers le Seigneur car il a eu la vie sauve malgré les douleurs abdominales qu’il ressent encore. « Ma joie est si grande et je ne sais comment remercier le Tout-Puissant de tout ce qu’il a fait pour puisqu’il m’a épargné de ce danger malgré qu’un cadavre s’est allongé sur mois au moment de ce drame », s’est-il témoigné.

Julie, élève en classe de CM 2, a perdu sa mère. Jointe au téléphone, elle exprime son angoisse. « Nous sommes devenus aujourd’hui des orphelins, car maman représente pour nous notre père et mère, avec cette disparition tragique, qui va s’occuper de mes deux frères et sœurs ainsi que moi-même », s’est-elle interrogée.

Si on se réfère à l’état des routes qui serait à l’origine, une  autorité locale qui a requis l’anonymat mentionne que le gouvernement Centrafricain avait effectué des dépenses pour réhabiliter le tronçon  Kaga-Bandoro-Ndele. Mais malheureusement, l’entreprise chargée de l’exécution des travaux n’a pas terminé le travail, car elle a bouclé cette réhabilitation tout juste au lieu de l’accident.

Félicité Ouambata présidente des personnes handicapées de Bamingui exhorte le gouvernement de veiller sur l’entreprise chargée de réhabiliter cette route pour qu’un tel accident ne se reproduise. «  Si le ministère des travaux publics et de l’équipement pouvait se rapprocher de cette société pour qu’elle puisse finaliser les travaux », a-t-il demandé.

Les accidents deviennent récurent dans les villes de province, à cause de la dégradation avancée des routes.

Judes Romain Koualet