Une quinzaine des professionnels de médias venus de Bangui, Bouar, Bossangoa, Sibut, Mbaïki et Bozoum sont réunis du 12 au 15 octobre à Boali pour une formation sur la prévention des IST, VIH/SIDA, la planification familiale et les violences basées sur le genre dans un contexte humanitaire. Une initiative du comité National de Lutte contre le SIDA CN/CNLS avec l’appui financier de l’UNFPA.

Pour mieux impliquer les médias dans la riposte au VIH/SIDA, la coordination Nationale de lutte contre le SIDA (CN/CNLS) avec l’appui financier de l’UNFPA organise un renforcement des capacités de quelques professionnels des médias sur la prévention des nouvelles infections au VIH/SIDA, les IST, la santé de la reproduction et les VBG en vue de mener des activités de sensibilisation de la population.  L’objectif est d’engager ces derniers dans un débat franc et ouvert sur le VIH et le SIDA, les IST, la santé de la reproduction et les violences basées sur le genre au niveau de leur structure respective.

Dans son mot d’ouverture, le  docteur Marcel Massanga, Représentant du coordonnateur du CN/CNLS a mis l’accent sur l’importance de l’implication des médias dans la lutte contre les VBG, les IST afin de favoriser la riposte : « Les médias détiennent une large audience en matière de communication. Si les médias communiquent les informations autour de ces questions, cela permettra à la population de se protéger en conséquence. Cette formation permet également aux journalistes participants d’avoir eux-mêmes des connaissances pour se protéger d’abord et aussi pour transmettre à la population. A cet effet, les journalistes sont alors des partenaires et relais dans cette lutte pour la riposte du VIH SIDA mais aussi pour la lutte contre les violences basées sur le genre ».

Quant à la Représentante adjointe de l’UNFPA, les médias jouent un rôle primordial dans la riposte au VIH dans un pays comme la Centrafrique où la majorité de la population est jeune : « Pour une population dont la majorité accède difficilement à des informations sur la santé sexuelle reproductive, les violences basées sur le genre, l’infection à VIH, le rôle des médias est primordial. Le journalisme est l’un des outils puissants pour la justice sociale, en particulier dans la lutte contre la violence sexiste », soutient-elle.

Au vu de ce qui précède, les médias ont un rôle important à jouer pour contribuer à établir des canaux de communication sur les SIDA, les VBG et la planification familiale entre les différentes communautés. Ceci pour permettre la riposte de la pandémie à VIH afin d’atteindre les objectifs du développement durable qui prévoit un avenir sans SIDA d’ici 2030

Belvia Espérance Refeïbona