Après la validation de la réélection du président Faustin Archange Touadera, le bureau politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) prend acte malgré les irrégularités observées et rend caduque l’accord politique signé entre les deux tours en 2016 par le MLPC et le candidat indépendant Faustin Archange Touadera.

Cette position intervient après la réunion du bureau politique tenue le 21 janvier 2021. La déclaration du Bureau politique signée par son président Martin Ziguélé et présentée lors d’un point de presse ce jeudi 22 janvier 2021 par l’honorable Bernard Dilla est revenue sur des irrégularités enregistrées par ce parti politique.

Malgré ces irrégularités qui « mettent en lumière le problème de légitimité, le bureau politique du MLPC prend néanmoins acte de la décision de la Cour Constitutionnelle », a déclaré Bernard Dilla.

« Par ailleurs, le bureau politique fait le constat que la proclamation du candidat Faustin Archange Touadera comme président de la République pour un second mandat a rendu caduque l’accord politique signé entre le MLPC et le candidat indépendant Faustin Archange Touadera en 2016 », précise la déclaration.

A travers cette déclaration, le Bureau politique du MLPC dénonce la prise de pouvoir par les armes mais aussi « l’usurpation du pouvoir par les fraudes électorales car, ces deux voies représentent les deux faces d’une même pièce de monnaie ».

Le MLPC propose dans sa déclaration l’annulation « pure et simple du 1er tour des élections législatives et la subordination de sa reprise au rétablissement d’un seuil de sécurité acceptable ».

Cette formation politique observe une défaillance dans le plan de sécurisation des élections, proposé par le gouvernement et la Minusca.

Fridolin Ngoulou