Ils sont au total 292 ex-combattants éligibles au programme du désarmement à intégrer les rangs des forces de sécurité et de défense, notamment les Forces Armées Centrafricaines, la police et la gendarmerie. La cérémonie a été présidée hier par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.

Ces ex-combattants intègrent les forces de défense et de sécurité dans un contexte où d’autres parmi eux rejoignent aussi progressivement les unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), créées par l’accord politique pour la paix et la réconciliation nationale, signé le 6 février entre le gouvernement et les 14 groupes armés du pays.

Plusieurs autres ex-rebelles, après le processus du désarmement ont manifesté leur volonté de retourner dans la vie civile. Pour ceux-là, des métiers divers leur permettant d’entrer dans la vie socio-économique leurs ont été donnés.

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera se réjouis de cette intégration dans les rangs de l’armée nationale, « Je me réjouis aujourd’hui de présider la cérémonie de remise officielle aux différents centres de formation des Forces Armées Centrafricaines, de la Gendarmerie Nationale et de la Police Centrafricaine, de 292 ex-combattants éligibles au programme DDRR, issus de neuf (9) groupes armés, tous signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019, ayant été au préalable soumis à des conditions rigoureuses de niveau, de vetting et de contrôle sanitaire », a lancé le président dans son discours.

La phase pilote du désarmement a été lancée en aout 2017. Cette phase expérimentale avait permis l’intégration de 237 éléments ex-combattants dans les rangs des FACA et de 230 autres dans la vie socio-économique.

Guy Valère