Pour le moment, certains politiques centrafricains vivent avec la peur au ventre pour  diverses raisons, notamment l’accusation portée contre elle pour leur pleine implication dans la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).

Dans ce rapport qui a relevé l’implication directe du président du parti Chemin de l’Espérance dans la création de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) confiée à l’ancien président François Bozizé, il y a bien l’implication d’autres personnalités politiques de l’opposition et proche de l’actuel régime. Toutes (ces personnalités politiques confondues avec une branche armée la CPC), ont un objectif commun : destituer les institutions de la République au profit de leurs propres intérêts égoïstes et ceux de leurs bienfaiteurs. La justice centrafricaine a activé sa machine pour écouter les personnalités politiques et individus indexés dans ce rapport.

La preuve en est qu’aussitôt Méckassoua a été destitué par le verdict rendu public par la Cour Constitutionnelle après sa défense. Les personnalités politiques réunies au sein de l’opposition sont aussi visées par la justice centrafricaine. De ce fait, entre Anicet Georges Dologuélé, Martin Ziguélé, Zingas, Me Tiangaye et autres personnalités proches du président de la République, qui sera interrogé par la justice centrafricaine ?

L’objectif de cette convocation des personnalités politiques devant la justice centrafricaine est juste de répondre seulement à quelques interrogations en vue de prouver leur innocence ou leur culpabilité dans cette guerre déclenchée par la CPC, dirigée par l’ancien président de la République François Bozizé.

Joseph Nzah