Après le lancement officiel des campagnes par le président du comité d’organisation Norbert Pounaba,  des candidats se sont lancés dans les campagnes électorales en vue de bénéficier du soutien de leurs pairs jeunes pour accéder à la présidence du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine (CNJ-CA).  C’est le cas de Jérick Andjipadjimo qui a déclaré sa candidature le vendredi 6 janvier 23 en présence d’une centaine des leaders jeunes dans l’une des salles du complexe sportif Barthélémy Boganda.

Dans un passé récent, le CNJ-CA a été dissout par une décision du ministère de la Jeunesse et des sports, des suites d’une mésentente entre les leaders de l’organisation nationale des jeunes.

Créer dans le but de défendre les intérêts de la jeunesse centrafricaine, monter des projets et faire des plaidoyers auprès des partenaires techniques et financiers en vue de bénéficier des subventions en faveur de la jeunesse, mais force est de constater que les différents leaders qui se sont succédés à la tête de cette organisation n’ont pas développés une bonne politique pour le bien être de la jeunesse centrafricaine, en se lançant plutôt dans les combats politiques. Ce qui crée des tensions et empêche les partenaires à voler au secours de la jeunesse centrafricaine.

Malgré son caractère apolitique, plusieurs leaders jeunes qui militent dans cette organisation ont parfois un pas dans une formation politique. Déjà à l’origine, cette structure a été mise en place par le pouvoir public comme un instrument de mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de la jeunesse.

Après cette crise, la jeunesse centrafricaine dans sa globalité souhaite avoir un responsable qui œuvre pour le changement de mentalité et le vivre ensemble parmi la jeunesse.

Pour l’instant, il n’y a que deux candidats qui se sont manifestés pour  ces élections. Il s’agit Karl Kikobé, ancien vice-président de l’ancien bureau qui est actuellement en tournée à l’intérieur du pays et Jérick Andjipadjimo.

Le second a lors d’une conférence de presse à Bangui entouré de ses fanatiques,  dévoilé son parcours et ses motivations qui selon lui sont basées sur l’unité nationale des jeunes : « Je ne suis pas ici devant vous pour faire le procès des anciens membres du bureau du CNJ, ils ont eu à faire leur preuve mais la nature en a voulu autrement. Ils n’ont pas terminé en beauté, mais bien au contraire avec la division au milieu jeune. Et il m’a été donné de constater que les intérêts personnels ont primé sur les intérêts de la jeunesse ce qui a fait que les jeunes ne se retrouvent pas très souvent dans la gestion du CNJ-CA et surtout, nos frères jeunes qui se trouvent à l’intérieur du pays », a-t-il remarqué.

« Ma candidature vise à unir toute la jeunesse centrafricaine pour le relèvement du pays. Et pour cela, il est important de donner la chance à d’autres jeunes de faire aussi leur preuve.  Vous conviendrez avec moi que toute la jeunesse centrafricaine aspire aux nouvelles initiatives. Donc, plus questions de retourner vers le passé. Car, les mêmes erreurs placées dans les mêmes circonstances produisent les mêmes effets », a -t-il ajouté.

Alors qui parmi les deux prétendants candidats, succèdera à Audrey Pamela Derom ? La réponse à cette question est entre les mains des présidents des conseils de différents arrondissements qui sont déjà élus par les associations des jeunes. Et ceux des provinces dont leurs élections seront organisées dans les jours à venir. C’est à eux de déterminer l’avenir de toute la jeunesse en quête de repère.

Christian-Stève Singa