Deux casques bleus de la MINUSCA – un gabonais et un marocain – ont été tués lundi, à 17 km de Bangassou dans la préfecture du Mbomou, au sud de la Centrafrique, suite à l’embuscade de leur convoi par des éléments des groupes armés coalisés. Ce qui remonte à sept le nombre des soldats de la paix tombés depuis décembre 2020 dans le pays.

Cette attaque condamnée par la communauté nationale, le gouvernement centrafricain et la communauté internationale intervient dans un contexte sécuritaire encore tendu depuis le lancement des opérations électorales en Centrafrique.

« La MINUSCA a payé un lourd tribut avec sept casques bleus tombés au service de la paix, depuis le lancement des attaques coordonnées et simultanées par les anti-Balaka, le 3R, le MPC et l’UPC, alliés à l’ancien président François Bozizé. Mais elle reste engagée à poursuivre son mandat de protection des populations civiles et de sécurisation des élections », a déclaré Mankeur Ndiaye, le chef de la Minusca.

Mankeur Ndiaye, condamne fermement cette dernière attaque lâche menée notamment par des combattants l’UPC et des anti-Balakas, membres de l’alliance des groupes armés, même condamnation par le chef du gouvernement centrafricain Firmin Ngrebada qui réitère que « les auteurs de cette funeste aventure et leurs alliés répondront de cette ignominie devant la justice ».

L’attaque contre les soldats de la paix constitue un crime de guerre.

Fridolin Ngoulou