C’est dans une note d’information rendue public le 24 mai par la division de la communication stratégique de cette mission onusienne en RCA, que le porte-parole par intérim Dr Guy Karéma annonce la fourniture d’un soutien logistique à la direction des examens et concours pour la réussite de ces examens de cette fin d’année scolaire.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) poursuit ses efforts pour la restauration de l’autorité de l’Etat, tant à Bangui et à l’intérieur du pays.
Elle a facilité la livraison des cahiers pour des tests de fin d’année scolaire. Et face à la situation sécuritaire dégradante dans certaines régions du pays et des routes qui sont impraticables, cette mission onusienne grâce à ses moyens logistiques a favorisé le transport des inspecteurs vers les zones reculées, a indiqué Dr Guy Karéma, le porte-parole intérimaire de la Minusca : « Du 14 au 20 mai dernier, la MINUSCA s’est concentrée sur Birao, et a supervisé le déploiement de 10 enseignants récemment arrivés, via les vols de la MINUSCA, dans leurs zones d’affectation respectives à Am-Dafock, Ouanda Djallé et Tiringoulou ».
Tout en précisant qu’avant cela, la Mission avait soutenu le déploiement des agents du ministère de l’Education nationale à Bangassou, Berberati, Carnot, Kaga-Bandoro, Ndélé, et Nola. Toujours selon Dr Guy Karéma, ce soutien fait suite à la demande des autorités centrafricaines et il s’inscrit dans l’engagement de la Minusca à améliorer l’éducation dans les zones reculées, a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Guy Karema a informé que le 16 mai, à Ndele, en collaboration avec la Commission nationale pour les Réfugiés, la Mission a organisé une session d’engagement avec les réfugiés soudanais qui ont été hébergés par des familles d’accueil, pendant les dix derniers jours.
L’objectif de cette réunion était d’évaluer l’efficacité de leur placement et d’évaluer les efforts de communication concernant leurs besoins de protection.
Si l’on en croit, Dr Guy Karéma, ces réfugiés ont indiqué que les familles d’accueil étaient débordées, et avaient du mal à leur fournir des soins adéquats, ce qui les a incités à demander une aide immédiate pour améliorer leur situation.
En ce qui concerne la situation des droits de l’homme, le porte-parole a fait savoir que la division des Droits de l’homme de la MINUSCA a documenté et vérifié, du 6 au 19 mai, 74 violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire, ayant affecté 105 victimes.
Ces actes sont attribués aux agents de l’Etat, qui selon la Minusca sont responsables de la majorité des violations et du plus grand nombre des victimes (63 violations et 95 victimes), notamment en raison du nombre élevé de détentions arbitraires documentées.
Christian-Stève SINGA
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