La Fédération de la Russie à travers son ambassadeur Vladimir Titorenko a réaffirmé lundi au président Touadera le soutien militaire de son pays à la Centrafrique qui mène une guerre de libération du territoire occupé par des groupes armés.

Cette audience lui est accordé par le président Faustin Archange Touadera dans un contexte où l’armée avec l’appui des forces spéciales russes et rwandaises occupe plusieurs villes autre fois investies par des groupes armés et la rébellion de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de l’ancien président François Bozizé.

Le diplomate russe a aussi exprimé clairement la position de son pays sur tout dialogue avec les rebelles, notamment  la CPC, de l’Ancien Président François Bozizé. Selon lui, « il n’est pas question de dialoguer avec François Bozize et encore moins Ali Darassa, Al Khatim et le mouvement 3R qui ne sont pas des citoyens de la République Centrafricaine ».

Pour le représentant russe, « il est inadmissible de voir certaines organisations sous régionales soutenir la tenue d’un dialogue avec François Bozizé, considéré comme un criminel international. La position de la Fédération de Russie au sein du G5 est celle de s’opposer à l’organisation de ce dialogue avec les groupes armés et terroristes de la CPC ».

« Je saisi l’occasion pour demander aux éléments de l’UPC, du MPC et de 3R et de la CPC en général, d’arrêter leurs leaders et de les remettre à la justice. C’est le meilleur choix qui s’offre à eux, sinon la guerre va se poursuivre jusqu’à la victoire finale des forces loyalistes », a martelé Vladimir Titorenko.

L’ambassadeur russe condamne des pays voisins de la Centrafrique qui « soutiennent les terroristes de la CPC dans leur projet de déstabilisation de la Centrafrique. La Russie va prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette situation », a poursuivi Vladimir Titorenko à la presse présidentielle.

En réaffirmant le soutien militaire de son pays à la Centrafrique, le diplomate russe réitère la volonté de son pays à travailler d’arrache-pied auprès du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour la levée totale de l’embargo qui pèse sur les armes à destination des Forces Armées Centrafricaines.

Fridolin Ngoulou