Dans la Nana-Mambéré, notamment dans la circonscription de Bouar 1, l’éducation et le secteur sanitaire ont du plomb dans les ailes, selon Fleury Junior Pabandji, député de cette circonscription. 

Après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives en Centrafrique, rares sont les députés qui ont eu l’opportunité de retourner dans leurs circonscriptions afin de témoigner leur reconnaissance aux électeurs et de définir ensemble des priorités pour le développement desdites circonscriptions.

Pour ce faire, Fleury Junior Pabandji, député de de Bouar 1 a brisé la chaîne de cette théorie comme un certains nombres des députés et a effectué un déplacement dans sa circonscription pour célébrer ensemble avec les siens la fête de l’indépendance le 13 août dernier et de témoigner sa gratitude envers la population.

Cependant, lors de son séjour à Bouar 1,  l’honorable Fleury Junior Pabandji a constaté que l’éducation au niveau du primaire et secondaire n’est pas florissante : « je peux affirmer que la ville de Bouar dispose des infrastructures scolaires adéquates mais c’est le taux de fréquentation chez les élèves qui est faible surtout chez les jeunes filles et les enfants en âge des classes maternelles. Pour ce faire, nous allons mener des plaidoyers auprès des partenaires dans l’optique d’organiser des sensibilisations massives dans ce sens. Sachant que l’éducation est à la base de tout, nous allons nous mobiliser afin de résoudre ce problème ». 

Si l’éducation a du pain sur la planche, le secteur sanitaire aussi a du plomb dans l’aile. « Le secteur sanitaire est vraiment prioritaire. Nous notons la présence effective du personnel qualifié en matière de la santé. Malheureusement, les moyens font défaut. Pour une grande préfecture de Nana-Mambéré qui a comme chef-lieu la ville de Bouar, nous avons  un centre de district sanitaire et des hôpitaux qui manquent beaucoup de services et des outils de travail. Je prends par exemple le service de radiologie qui ne fonctionne pas et même quand le docteur veut procéder à une intervention chirurgicale, il est obligé d’utiliser une lampe torche ou la lumière de son téléphone dans le bloc opératoire, c’est très déplorable », a regretté le député Fleury Junior Pabandji.

Devant cette situation déplorable, ce dernier lance un appel d’urgence au gouvernement et aux organisations de secourir le district sanitaire de Bouar avec des matériels et de rendre fonctionnel tous les autres services sanitaires.

A en croire Fleury Junior Pabandji, les priorités sont nombreuses car la ville de Bouar fait partie des grandes villes de la République centrafricaine.

Pour favoriser son développement économique, plusieurs actions doivent être mises en exergue. La dégradation avancée des routes, la question de l’insécurité sont des premiers obstacles pour la croissance économique dans la ville. 

Le député Fleury Junior Pabandji a promis de retrousser les manches, d’utiliser son carnet d’adresse et de multiplier des plaidoyers auprès du gouvernement et des partenaires pour contribuer à un essor économique dans sa circonscription.

Brice Ledoux Saramalet