Le porte-parole de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Paul Amédée Moyenzo s’est prononcé sur la formation des jeunes recrues de la gendarmerie par les instructeurs de la Communauté des Officiers pour la Sécurité Internationale (COSI).

Dans une interview sur la Radio Lengo Sango, le porte-parole de la gendarmerie le Lieutenant-colonel Paul Amédée Moyenzo a expliqué comment les jeunes recrues de la gendarmerie sont formés par les instructeurs de COSI.

Il a évoqué l’importance de la formation de la gendarmerie. « Une excellente formation est nécessaire aux cadets de la gendarmerie afin d’assurer la sécurité intérieure au plus haut niveau, et grâce au professionnalisme des instructeurs de la COSI, de plus en plus de cadets améliorent chaque jour leurs compétences et leurs connaissances », a-t-il déclaré.

Le porte-parole de la gendarmerie a expliqué les modalités de former les gendarmes en commençant par des cours de combat au corps à corps et diverses activités sportives qui sont organisés, car les membres des forces de défense et de sécurité doivent être en excellente forme physique. « De plus, les futurs gendarmes suivent un cours complet sur le maniement des armes à feu : les instructeurs russes de la COSI évoquent les techniques de sécurité, apportent une base théorique, apprennent aux cadets comment démonter et remonter un fusil d’assaut Kalachnikov, et réalisent également des exercices pratiques de tir pour consolider leurs connaissances », souligne-t-il.

Le colonel a exprimé sa gratitude envers les partenaires dans le domaine de la sécurité notamment « les instructeurs du COSI et leur chef Alexander Ivanov et la Russie pour la réalisation effective des missions qui leur ont été confiées ».

Il convient de noter que les instructeurs russes travaillent en RCA depuis 5 ans et au cours de cette période, ils ont pu former avec succès des éléments de l’armée, de la police et de la gendarmerie. En août dernier, le gouvernement centrafricain avait informé l’ONU que le nombre d’instructeurs russes opérant dans le pays serait augmenté à 3 000, pour assurer des formations et accompagner les forces de défense et de la sécurité sur les théâtres des opérations.

Aliou Mahamat