Plus d’une centaine de personnes ont pris part à une rencontre dont l’initiateur est le Haut Conseil de la Communication avec l’appui de la Minusca, du 20 au 22 avril 2021 dans la salle de conférence de la CEMAC à Bangui, en vue de découvrir le contenu de la nouvelle loi relative à la liberté de la communication en Centrafrique.

La loi N°020-027, votée le 31 novembre et promulguée le 21 décembre 2020, vient d’être présentée aux participants pendant lors d’un atelier de 3 jours,  pouvant leur permettre de connaître le contenu avant qu’elle ne s’applique dans le secteur de la communication. Cependant, dans la présente  loi qui remplace l’ancienne loi N° 05.007 du 22 février 2005 relative à la liberté de communication en Centrafrique, quelques erreurs matérielles ont été détectées dans la nouvelle loi par des experts ainsi que des nouveautés à apporter à la présente loi.

José Richard POUAMBI, président du HCC souligne d’emblée que la nouvelle loi sur la liberté de communication est méconnue par des journalistes et du rang public. « Il est donc nécessaire de la rendre officielle. C’est ainsi que les journalistes des médias publics et privés, des responsables des organisations professionnelles des médias et des responsables des ONG ont été conviés  pour leur délivrer le contenu de cette loi. Mais les experts retenus ont descellés quelques erreurs matérielles qui feront l’objet du recours auprès du gouvernement pour d’éventuelles corrections. En plus, de nouvelles dispositions ont été prises, tenant compte des informations sur les réseaux sociaux ce qui n’était pas prévue dans l’ancienne loi », a-t-il fait savoir.

La question de la condition de délivrance de la carte de presse aux professionnels des médias était l’objet du débat pendant la session. Les journalistes se sont rendus compte de certains aspects de leur métier qui ne sont pas pris en compte et ont proposé des amendements au HCC pour pouvoir améliorer leur condition de travail.

Toute publication ou diffusion allant à l’encontre des bonnes mœurs ou pouvant troubler l’ordre public est durement sanctionnée par la nouvelle loi qui vient régir le secteur de la communication en Centrafrique.

Belvia Refeibona