Le 1er juillet 2023 sera tenu à Libreville  au Gabon, la 23e session ordinaire de la conférence des chefs d’états et de gouvernement de la CEEAC, sur la thématique «  relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle ».

Les objectifs poursuivis par la 23eme session ordinaire est de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la communauté, de contrôler et de suivre la mise en œuvre des décisions approuvées par les instances communautaires. De manière spécifique, la présente session ordinaire a pour objectifs de : Faire le point sur l’état de mise en œuvre des décisions de 21eme et 22eme session ordinaire de la conférence des chefs d’états et de gouvernement de la CEEAC, notamment sur la problématique du processus  l’ intégration en Afrique centrale ; Examiner et valider les règlements intérieurs des organes et institutions de la communauté ; Examiner et valider les protocoles annexés au traité de la CEEAC relatifs au parlement, à la cour de justice et à la cour des comptes de la communauté ; Examiner et valider les textes d’applications du règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et , à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC ; Faire la revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023.

A cet effet un agenda de réunions préparatoires des différents segments constituant cette organisation régionale a été établit selon un chronogramme allant du 20 au 29 juin.  Il s’est tenu donc la réunion du comité technique spécialisé défense, sûreté et sécurité du 22-25 juin, la réunion des Ministres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX) le 25 juin, du comité inter état des experts le 26-27 juin à Libreville au Gabon, en prélude à cette 23éme session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement prévue pour le 1er juillet 2023. Ce qui respectivement a connu la participation du ministre de la défense nationale et de la reconstruction de l’armée, Rameaux-Claude Bireau, du chef d’état-major des forces armées Centrafricaines, le Général de corps d’armées, Zéphirin Mamadou.

Prenant part aux travaux des différentes assises, aux cotés des experts des états membres de la CEEAC dans les secteurs, de la défense, sureté et sécurité, le colonel Adolph Belfort Dobigue, chargé de mission globale au ministère de la défense nationale et de la reconstruction de l’armée, joint par le service de la communication dudit ministère nous explique que ses assises s’inscrivent, sur la continuité du processus de la réforme institutionnelle de la CEEAC, engagé il y’a près d’une décennie aux fins de réviser et de moderniser la note d’information sur la mise en œuvre du protocole relatif à la stratégie de sureté et de sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées des états membres de la CEEAC y compris la feuille de route sur la montée en puissance du CRESMAC ; l’état d’avancement du processus de signature par les pays membres de la CEEAC des protocoles  sur la sureté et sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées de la CEEAC » et sur « la stratégie pour le développement de l’économies bleue durable dans l’espace CEEAC. »

Les différents point qui ont émaillé cette rencontre s’articulent autour de huit grands axes à savoir : l’analyse de la situation politique et sécuritaire de la région ; le cycle d’armement de l’Etat-major Régional (EMR) pour n’énumérer que ses quelques points parmi tant d’autres. Et ce, après examen du rapport sur la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale.

Sur un ton d’exorcisme le ministre de la défense nationale, Rameaux-Claude Bireau plaide en faveur d’une analyse optimale de la situation sécuritaire au niveau régional dont les dividendes contribueraient à la réalisation de l’objectif fixé par cette 23éme session ordinaire. Car si l’on y prend garde, les menaces asymétriques auxquelles font face certains états membres de cette communauté sous régionale impacterons négativement sur cet élan du développement économique et sociale susvisé.   Il conviendrait donc aux experts représentants des états membres de la CEEAC d’identifier les contraintes qui entravent l’implémentation effective du mécanisme sécuritaire dans certaines régions communautaire en vue de garantir dans le temps et dans l’espace communautaire la paix et  la sécurité, conformément aux dispositions des textes fondamentaux issus des recommandations, des textes et ateliers des groupes d’experts et des chefs d’états-majors.

Jean Ngbandi