La 4e édition du forum international des femmes aura lieu à Bangui, du 16 au 18 février 2023. Pour cela, la Reine Clarisse Douala Bell en séjour à Bangui explore les pistes pour la réussite de cette rencontre.

La Reine Clarisse Douala Bell est épouse du roi Bell au Cameroun dans le littoral. Elle est présidente de l’Association Grande Rencontre d’Echanges des Femmes Camerounaises et du Monde (GREFC-MD), présidente fondatrice d’Africa Ladies for Peace et présidente fondatrice de la Plateforme Consultative et  de Réflexion des Femmes Africaines. Elle est aussi Directrice Générale de LRC Business, consultante en genre avec spécialité dans l’autonomisation de la femme et promotrice de la Génération  Egalité. En plus de sa vie associative, la Reine Clarisse Douala Bell est Officier d’état civil au Centre secondaire d’état civil d’Essengue dans la commune d’Arrondissement de Douala 1er, capitale économique du Cameroun.

La Reine Clarisse Douala Bella accepté répondre à quelques questions de l’Oubangui Médias.

Oubangui Médias : La Reine Clarisse Douala Bell Bonjour : Vous préparez une grande activité à Bangui, quel est l’intérêt de cette activité ?

La Reine Clarisse Douala Bell : Bonjour, Je suis à Bangui pour une mission prospective pour préparer le forum qui aura lieu du 16 au 18 février 2023. C’est un forum qui regroupe les femmes du Cameroun venant de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie. Il sera question de débattre de la thématique de l’autonomisation entrepreneuriale des femmes et les perspectives. Nous allons aussi valoriser le Made In Africa, afin de mettre en lumière des artisans. Nous allons promouvoir les différents pays qui seront là dans le tourisme, dans la culture, dans l’économie. C’est pourquoi, nous invitons massivement les femmes à venir participer aux débats. Des coachs vont venir d’autres pays pour nous aider à la transformation personnelle et parler du développement personnel dont nous avons besoin pour pouvoir bien gérer nos familles.

Oubangui Médias : Pourquoi avez-vous choisi la destination de la Centrafrique pour cette 4e édition ?

La Reine Clarisse Douala Bell : La Centrafrique pour moi est une histoire profonde, très spirituelle. La 4e édition devrait avoir lieu au Gabon. Nous avions fait un mini-forum en 2020 au Gabon à cause de la COVID-19. Nous devrions reprendre les activités mais à chaque fois, une voix me disait « Vas en Centrafrique », « tu vas impacter en Centrafrique ». J’ai compris que c’est la mission divine. C’est pourquoi, je viens impacter, je ne viens pas prendre, je viens donner le peu que je peux avoir. Je viens dire, mettons-nous ensemble, faisons quelque choses pour les femmes de la Centrafrique.

Quand j’ai découvert la Centrafrique, j’ai vu qu’il y a des femmes qui faisaient déjà des choses importantes et j’ai compris que c’est un pays qui a vraiment besoin de nous femmes africaines. Nous devons nous tenir les mains pour accompagner ce pays. Le rôle de la femme, c’est d’apaiser les cœurs brisés. Nous nous sommes dits que cette édition est une édition de partage. Nous avons sélectionné une association des femmes qui ont été victimes de violences pendant les conflits et nous avons décidé de les accompagner modestement. Aujourd’hui, les femmes centrafricaines ont besoin de ceux qui viennent donner leurs appuis pour le relèvement.

Oubangui Médias : Pendant votre mission précurseur, les centrafricaines ont-elles adhéré à votre vision et approches ?

La Reine Clarisse Douala Bell : C’est extraordinaire au-delà de ce qu’on a pu me dire. C’est un vrai engouement à chaque fois qu’on rencontre les femmes, les autorités pour partager cette vision. Nous avons affaire aux femmes qui sont prêtes à avancer, qui travaillent au quotidien pour espérer un avenir meilleur. C’est de ça qu’il faut encourager.

Oubangui Médias : Effectivement la femme centrafricaine a beaucoup été encouragée sur l’autonomisation, l’entreprenariat, parfois avec pratiquement pas de mesure d’accompagnement. Comment sera votre approche ?

La Reine Clarisse Douala Bell : Nous avons décidé déjà d’offrir aux femmes des stands pour pouvoir vendre et proposer leurs produits aux autres pays qui vont arriver. Après, notre association va donner un financement pour accompagner l’association bénéficiaire à réaliser ses projets. Donc, à la fin, c’est aider les femmes à créer des activités génératrices de revenu.

Oubangui Médias : La Reine Clarisse Douala Bell, nous vous remercions.

La Reine Clarisse Douala Bell : C’est à moi de vous remercier.

Interview réalisée par Fridolin Ngoulou