La Commission d’Enquête Spéciale mise en place par le gouvernement centrafricain suite aux nombreux rapports documentés par les experts de l’ONU et certaines agences de « médias néocolonialistes »,  a rendu public un rapport de synthèse,  un contre rapport.

Sur les 103 incidents des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, 23 ne sont pas avérés et la majeure partie est imputable aux rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et 8 seulement aux éléments des forces de défense et de sécurité nationale.

Le gouvernement centrafricain respectueux des instruments juridiques nationaux et internationaux a donc pris acte et s’est déjà engagé à traduire devant le tribunal militaire les responsables de ces violations.

Malheureusement après la publication de ce rapport de synthèse, la République Centrafricaine est devenue la cible d’une campagne médiatique menée par les médias occidentaux pour nuire aux forces armées centrafricaines et leurs alliés russes. C’est ainsi que les autorités centrafricaines réfutent toutes campagnes médiatiques visant à discréditer la prouesse des FACA et leurs alliés russes face aux groupes armés.

Au cours d’un point de presse tenu le vendredi 2 octobre 2021 à Bangui, le ministre Conseiller et Porte-parole de la Présidence, Albert Yaloké Mokpème, a déploré d’après lui une campagne de dénigrement contre les forces gouvernementales et leurs alliés. 

Les forces armées centrafricaines (FACA) appuyées par leurs instructeurs russes et les forces spéciales rwandaises, ont lancé des offensives contre les groupes armés qui écument le territoire national. Ces offensives ont permis de neutraliser la rébellion de la CPC et de reconquérir les villes sous contrôle de ces groupes armés. 

Ce travail abattu par les forces gouvernementales et leurs alliés est différemment commenté par divers médias et organisations à travers le monde. Certains médias parlent d’exactions qui seraient commises par les forces gouvernementales au cours des offensives contre les groupes rebelles.

Face au traitement de l’information à propos des FACA et leurs alliés, la Présidence de la République Centrafricaine dénonce une campagne de dénigrement: « C’est très facile de jeter la pierre dans le jardin du voisin. Il y a toute une campagne mise en place pour lutter contre le travail efficace que les FACA, les russes et les rwandais font sur le terrain. Les Centrafricains réclament la paix. Aujourd’hui, on se rend compte que le relèvement de notre pays pose problème à un certain nombre des gens qui mettront tout en œuvre pour continuer à entretenir la rébellion dans notre pays. On ne doit pas nous emmener à jeter la pierre sur ces hommes qui donnent leur vie et qui se consacrent à la libération de notre pays », a martelé Albert Yaloké Mokpème. 

De l’avis du ministre, porte-parole de la Présidence, la République Centrafricaine est attaquée sur le plan de la communication, marquée par des désinformations et de chantage. « Nous sommes attaqués sur le plan de la communication, de désinformation. On arrive même à un chantage qui est intolérable. Donc, on ne peut pas se laisser manipuler et impressionner par cela. C’est ce que nous pensons dire aux Centrafricains », a-t-il conclu.

Depuis plusieurs années, la République Centrafricaine fait l’objet d’une campagne médiatique, montrant aux yeux du monde que c’est un pays où habite le diable.

La présence russe et de certaines forces qui se battent aux côtés des FACA pour libérer le pays agasse certaines puissances dont leur agenda caché est le maintien des conflits dans le pays.

Hervé Vikomon