Porté par le Consortium des Journalistes Centrafricains pour la Lutte contre la Désinformation (CJCLD), le projet «Sauver la démocratie contre la désinformation en Centrafrique» a été lancé jeudi 23 décembre 2021 à Bangui.

Ce nouveau projet de lutte contre la désinformation vient compléter la liste des autres qui œuvrent déjà pour réduire l’effet de la désinformation et d’intoxication en Centrafrique. Ce dernier-né est financé par l’ambassade de France à Bangui.

Le projet aidera à atténuer les incidences de la désinformation sur les diverses communautés en Centrafrique en leur fournissant les données, les compétences et les outils requis pour reconnaître la désinformation ; Identifier clairement les comptes de réseaux sociaux avatar qui distillent les fausses informations.

 « C’est un grand pas vers la démocratie avec le lancement du projet », a déclaré la vice-présidente du Haut Conseil de la Communication (H.C.C) Isabelle Edith Vackat. Le projet « Sauver la démocratie contre la désinformation en Centrafricaine » est une réponse à l’alerte maximale contre la désinformation, les rumeurs et les discours haineux distillés sur les réseaux sociaux.

« C’est dans ce contexte d’alerte maximale, que le CJC.LD s’est engagé en urgence pour apporter une réponse positive selon la règle de l’art c’est –à- dire la Vérification des faits -le fact-cheching- pour réduire la propagation et la diffusion des fausses nouvelles en Centrafrique », a indiqué le coordonnateur Jean Saint Clair Maka Gbossokoto.

La situation socio-politique et sécuritaire de la RCA est encore préoccupante malgré des efforts consentis par le gouvernement centrafricain pour restaurer un climat de confiance, de paix et stabilité sur toute l’étendue du territoire centrafricain.

L’objectif du projet est de renforcer le rôle des journalistes vérificateurs de faits sur les réseaux sociaux en impliquant la population dans la lutte contre la désinformation à travers la publication des articles de vérification des faits en vue de fournir des informations correctives en tant que moyen de partager du contenu vérifié.

Depuis 2017, la République centrafricaine a connu une flambée des rumeurs et propagations de discours haineux à l’encontre des politiques, des communautés et des pays amis.

Ce projet couvre une période de six mois.

Fridolin Ngoulou