Au moins huit personnes ont été tuées mercredi matin à 12 km de Bossangoa, le chef-lieu de la préfecture de l’Ouham. Le gouvernement annonce l’ouverture d’une enquête.

Les images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des corps sans vie et des motos, indiquant que ces personnes tuées étaient des commerçants, qui se rendraient à un marché hebdomadaire vers Kouki en empruntant l’axe Nana-Bakassa.

Les circonstances exactes de ces tueries ne sont pas connues. Des sources indépendantes parlent des rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) qui seraient à l’origine de ce massacre, une version soutenue par le gouvernement.

Dans un communiqué, le gouvernement a ouvertement accusé les éléments de la CPC qui ont fait irruption à 12 Km de Bossangoa sur l’Axe Nana-Bakassa pour commettre les forfaits.

« Alertées, nos forces de défense et de sécurité avec l’appui de nos alliés se sont  rendus aussitôt sur les lieux pour ramener les corps à l’Hôpital régional de Bossangoa », a relevé le communiqué gouvernemental.

Par ailleurs, d’autres sources attribuent ces tueries aux forces russes qui appuient les patrouilles des FACA dans cette région, fief de la CPC.

Le gouvernement dans son communiqué veut rassurer la population et la communauté internationale qu’une enquête est ouverte afin d’identifier les auteurs, les coauteurs et complices de ces crimes odieux afin de les traduire devant la justice.

Cette région est réputée pour son soutien aux rebelles de la CPC avant qu’elle ne soit prise par les forces coalisées.  Une source proche du parquet a confié à Oubangui Médias qu’une enquête est effectivement ouverte pour déterminer les circonstances réelles de ces tueries afin de déterminer les responsabilités.

Les attaques des rebelles sur la population civile devient de plus en plus fréquentes après les offensives lancées par les FACA contre leurs positions.

Jean Ngbandi